Dans le silence de la nuit, il y a la profondeur étoilée. D’un rêve éveillé le long d’une rivière. Où passent en s’éloignant les feu-follets. D’une espérance inachevée. Dans le silence de la nuit, il y a la torpeur enchantée. D’un songe émerveillé en pensant à hier. Qui ne reviendra jamais. Accroché aux remords d’une feuille desséchée. Emportée par des eaux bleutées. Dans le silence de la nuit, il y a ces heures apaisées. De corps enlacés sans autre manière. Que de laisser reposer le temps de s’aimer. En donnant à cet instant une larme d’éternité.