Un palais d’or. Des rêves insolents. Mordant l’âme et le corps. Le slow envoutant. Des eaux du Danube. Des pas qui titubent. T’emportant. Vers une nuit sans lune. Endormant. Ta mauvaise fortune. Les mains tendues. A saisir l’inconnu. Le silence. Cet être impassible. Enfant du néant. Te mettant en transe. Sa face blanche et livide. Lui donnant le corps et l’esprit. Comblant le vide. De ta mélancolie. Lui parler. Sans être écoutée. Errer sans s’arrêter. Au cœur du silence. Abandonnée, sans défense. Sourde et muette. Comme une marionnette. Dans les bras. D’un amant maudit. Parti. Tout là-bas. Sous l’ombre d’un arc en ciel. Se levant les matins gris. Qui t’appellent et t’ensorcellent. Inexorablement et fatalement. L’envie de crier. Des sons qui ne sortent pas. Les mains à saisir le néant. Maudire et rugir. Pleurer et supplier. Il ne reste que ça. Seule et nue. Il ne t’entend plus. Oubliant que tu existais. Marié au vent. Il s’est enfui. Tu penses à lui. Un palais d’or. Des rêves insolents. Mordant l’âme et le corps. Le slow envoutant. D’un passé impossible à effacer. Ce mal qui te fait du bien. Il y aura un lendemain. Un matin. Bas et gris. Le silence, l’infini. Une addiction sans concession. Elle portera la constellation de ta mélancolie.