English Version
gothique et romantique

Que reste-t-il de nous gladiateurs ?

Publié le 27 Mar 2015

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie, nuit, night, dark, sombre, memories, souvenirs, melancoly, soulages, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Soulages, noir, baudelaire, verlaine, rimbaud, friedrich, Friedrich, Nietsche, nietsche, noir, black, Maupassant, Mary Shelley, Lewis, Irving, Frankenstein, vampire, vampyre

Dans la pesanteur d’un matin, ses moiteurs. S’échappent les vapeurs. Infusées de nos rancœurs. Méprisant le soleil, sa chaleur. Nos yeux de chiens, leur froideur. Nos regards aiguisés, leurs lueurs. Les battements de nos cœurs. Désynchronisés, leur lenteur. S’écartant avec malheur. Sans feindre l’aigreur. Ni craindre la peur. De nous apitoyer sur notre union qui se meure. Ces dernières heures. Sur une plage de galets, leurs noirceurs. Nos pieds nus se tordant de douleurs. A se  dire des horreurs. Dans une mascarade sans valeur. La haine qui monte, qui affleure. L’idée de partir qui m’effleure. Toi qui pleure. Ces regrets qui demeurent. Un avenir qui se leurre. L’impossibilité de croire un menteur. Des paroles maquillées de noirceurs. La teinte sépia de nos couleurs. Que reste-t-il de nous gladiateurs ? Nos envies, nos ardeurs. Nos effusions à toute heure. Carbonisées dans la routine de nos labeurs. Que reste-t-il de nous gladiateurs ? Je te le demande en attente majeure. Alors que s’impose une odeur. La montée de la puanteur. Ce charnier qui m’écœure. L’idée d’avoir été des imposteurs. Observant leurs candeurs d’un regard moqueur. Avons-nous commis cette erreur ? Tu me disais ensorceleur. Je te répondais dictateur. Montaient nos fureurs. Ce carrousel dévastateur. De nos assauts batailleurs. Piétinant leur passé, ses douceurs. Leur haleine de tricheurs. Au bout d’un exil de déserteurs. Se retrouvant sur une plage dans le mirage enjôleur. D’un présent réparateur. Nous avons apporté nos yeux de tueurs. Nos idées de conspirateurs. Refusant de brancher sur nos cœurs. Le défibrillateur de nos aigreurs. Brûlant cet espoir réconciliateur. Dans la pesanteur d’un matin, ses moiteurs. Où s’échappent les vapeurs. Infusées de nos rancœurs. La sentence d’un procureur. Nous désignant d’un doigt accusateur. Du poids du déshonneur. Cataloguant notre passé de sans valeur. Que reste-t-il de nous gladiateurs ? Sur mon corps ta sueur. Les pétales fanés de nos fleurs. Les squelettes enfouis de voleurs.

 

le sang de la nuit, la naissance de l'ange, decouvrez le dernier roman de steffan urell

Votre avis sur cet article ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.