Mélancolie d’un soir. Sous le voile d’une nuit noire. Recouvrant ce passé au porte du désespoir. Entre regret et culpabilité. Avec le poids de ce péché. De t’avoir oubliée. Il y a si longtemps. Que je pourrais évacuer maintenant. En le jetant au vent. En le brûlant. En me mentant. Pour mieux respirer. Lavant mon esprit de cette pensée. Qui revient sans cesse. Avec la force de cette promesse. Que je t’ai faîte de m’attendre. Allant jusqu’à violer tes rêves pour te les prendre. Te laissant seule sur la terrasse de notre château. Attendant la venue de la nuit pour enterrer tes maux. Sombrant dans cet ennui. Recouvrant d’un voile noir ta mélancolie. D’avoir été trahie. Par mes promesses, mon absence, ta faiblesse. D’avoir espéré me changer. Je me suis enfui. Incapable d’assumer. Trouvant dans l’oubli une nouvelle patrie. Te laissant un au revoir dans le dernier de mes écrits. Où je t’ai une nouvelle fois trahie. Ce soir, à la porte de cette nuit de mélancolie. Je suis revenu. Regardant ce paysage triste vers lequel tu as souvent attendu. Mon retour, un signe. Qui ne sont jamais venus. Seul, je le suis comme tu le fus.