Si tu pouvais m’entendre, je te dirais de tendre les mains vers ce soleil couchant. De regarder se dessiner sur la mer de nuages ton nom, ton prénom. Je te crierais de saisir ce monde qui s’étend. Il est à ton image, fais de beauté, d’infini, de compassion. Je te pousserais à tendre les mains vers ce soleil d’or. Sa teinte a la lumière de ta chevelure. Sa magnificence possède ton allure. Saisis-le, vole-le, emporte-le comme un conquistador. Enfuies-toi avec pour l’éternité. Deviens aigle, étends tes ailes. Plane au-dessus des montagnes et des plaines, baigne-toi dans la profondeur de ce ciel. Le temps est venu de pénétrer par la porte d’or dans son immensité. D’en goûter le sel, de te délecter de son miel. Mais, tu n’es pas-là. Je pense à toi dès qu’une beauté m’émerveille.