Par hasard

Un, deux et trois
Par hasard
Un jour de blizzard ?
Un, deux et trois
Les yeux hagards
Jusqu’à plus tard
Une errance pathétique
Quasiment fatidique
Un calice de sacrifices
Pour camoufler ces cicatrices
Faîtes dans un taillis de ronces
A fuir ces mots que l’on prononce
Par fatalité pour maquiller
Toute forme de vérité
Je pense, je crois en cet absolu
Une médaille de platine nue
Pendant aux cous de ces pénitents
Qui piétinent sur le long cheminement
De leur rédemption
Ou de leur exclusion ?
Ils auront tant de virages à aborder
Il leur restera tant de fatalité à contourner
Où se terrent ces animaux abandonnés
Quand ils traversent les routes à la nuit tombée ?
Lors d’une rencontre minimaliste
Brusque et infiniment laxiste
Je sais qu’il y a dans les fourrés
Tant de secrets enchevêtrés
Qui se terre pour exister
Et que leur vérité
Reste à jamais étouffée
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