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gothique et romantique

Posts made in août, 2023

Vertige

Publié le 27 Août 2023 | Aucun commentaire

Au sommet de l’échelle, il y a le vertige

Avant, il y a la lente ascension qui oblige

A revoir l’exception de l’instant, la peur

L’idée de s’accoquiner avec la terreur

Comme çà, inutilement, absolument ?

Comme çà par erreur ou acharnement ?

Pour exister, trembler, s’apeurer, être

Dans cet instant primaire qui fait paraître

Le temps irréel, intemporel, virtuel et

Transparent à l’instant pour respirer

L’air violent, cet instrument de la vie

Prolongée comme un autre acquis

J’entends le bruissement précis et ravi

Des poumons se relevant, s’extasiant

Pour renaître sous le souffle de l’instant

Sublime et affolant afin de poursuivre

La route infinie qu’il me reste à suivre

Durant la lente ascension qui oblige

A rejoindre le sommet de l’échelle et son vertige

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Vieillesse

Publié le 18 Août 2023 | Aucun commentaire

J’attends le silence, sa courbe ascendante

Dans l’exception d’une expression lente

Comme un symbole inconnu, un extrême

Un cri, une offense à l’ordre instable et même

Une explosion infernale, délicieuse et terne

J’imagine ce silence avec quelques cernes

Sortis de la longue attente sur un visage

Où sont nos attentes paisibles et sages ?

Parties vers des aurores romanesques ?

Je les ai habillées de ce silence ubuesque

Fastueux et orgueilleux en ce jour pluvieux

Pour camoufler ce besoin viscéral et animal

Pour le calme, un rien, cet infini brut et fatal

J’attends les glissades sur la neige verglacée

Afin de fuir le bruit du moment fugace et agacé

J’attends par facilité ou par abandon, sans façon

Tous s’étonnent d’oublier en évoquant l’exception

D’une mauvaise habitude de s’abîmer, de s’éroder

Ils parlent vieillesse, usure, altération, invalidité

J’entends, j’attends ce silence, sa courbe ascendante

Dans l’exception d’une expression progressive et lente

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Exception

Publié le 11 Août 2023 | Aucun commentaire

En apesanteur dans la torpeur

D’une heure de langueurs

En communion à l’exception

D’une partition sans variation

J’entends, je tremble assoiffé

Par l’absence de cette infirmité

Programmée comme un aparté

Cette vision d’une réflexion

Dans le miroir sans concession

Où sont nos parcours de bohème

Cette transhumance, ce phénomène

Qui abreuvait les notes du requiem ?

Tout là-haut sans pleurs, ni trémolos

L’odeur nauséabonde d’une eau

Noire comme les plaies infectées

D’un pâle souvenir érodé

J’entends, je tremble sans respirer

Asphyxié par les murs qui se touchent

D’un horizon rocambolesque et louche

En étouffant, en corrodant l’instant

Qui s’abat dans l’illusion précaire, le tremblement

De nos doigts s’éloignant fixement, stupidement

Je vis la mélancolie inaboutie, ses esprits

Comme une parenthèse excessive et affadie

Il en est ainsi dans la pantonyme fade

D’un cirque porté par ses tristes parades

J’entends, je tremble en symbiose éblouie

Avec le temps qui me sourit et m’envahit

Où est ce jour où tout commença à être écrit ?

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