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gothique et romantique

Posts made in octobre, 2022

Une vie ?

Publié le 27 Oct 2022 | Aucun commentaire

Une luciole au creux d’une forêt

Un jet de lumière tamisée

Dans l’évanescence d’un silence

Coulant en abondance dans l’immersion

De cet état fait d’une étrange absence

Un rien, comme le début d’une exception

En prévision d’une prochaine invasion

De sentiments en foule se bousculant

Violemment aux portes de l’esprit

Je te parle d’un bout de vie

D’un sommet, d’une extrémité

D’un instant de solennité

Invisible inscrit dans la fatalité

Par obsession de toucher à l’immortalité

A ce faux-semblant qui nous nourrit

J’y crois par réalisme et aussi

Par fatalisme pour faire comme si

Comme si nous étions imprévisibles

Je veux y croire, caresser l’inaccessible

Par jeu, par désir, par envie

Si proche de riens, tous si petits

Il en sera ainsi, bruyamment

En frétillant aveuglément

En me laissant ce présent inabouti

Un symbole, presque le début d’une vie ?

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Nuages

Publié le 21 Oct 2022 | Aucun commentaire

Où s’en vont les nuages ?

Ces coulées grises et noires

Immaculées et sans images

Vaporeuses sans savoir

Que nous les observons

Rieurs, tristes ou admirateurs

Par hasard, sans réelle attention

Pour un regard illusoire, une erreur

Pire encore, sans attente, sans penser

Qu’ils possèdent peut-être une vie

Qu’ils aspirent à s’ébattre, s’aimer

Et qu’au bout du bout ils toucheront à l’infini

Comme ça sans rien attendre, ni demander

J’ai cette croyance depuis l’enfance

Le rêve inabouti de vagabonder parmi eux

Dans un langage fécond, une résonance

Aux pleurs et aux cris, parfois avec si peu

Dans la redondance d’une inadvertance

La conséquence d’une ivresse, d’une dépendance

Aux festins avariés d’un repas sans fin

Oui, je crois qu’il y a là une histoire de foi

Quelque part parmi le ciel d’un petit matin

Torsadé d’une poignée de nuages

Ces coulées grises et noires

Immaculées et sans images

Jusqu’à ce que s’éteigne le soir

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Croire

Publié le 9 Oct 2022 | Aucun commentaire

Sur un canal à fendre l’âme

Coupant au travers des champs

Parmi la cohorte des flammes

Des tabous, l’encre de nos chants

J’entends murmurer puis s’effacer

Le souffle d’un évanouissement

Une trace indélébile et colorée

L’aboutissement d’une entente

Dans le labyrinthe, ses fentes

Où s’abritent l’essence bleue

D’un envol aux teintes de feu

Ses éclats, ses éclaboussures

Nous abrités de ses morsures

Je saisis l’idée de concession

La torture pour la projeter en fusion

Vers l’aurore et ses temps orangés

Ceux qui cognent fort dans la tête

Sont d’hier, de maintenant, et

Qui divaguera un soir de fête

En consumant les petits papiers

Gravés de mots magiques

Saturés de phrases tragiques

Dans le culte de la simplicité

Ce soir ou maintenant, à jamais

Par hasard, par vouloir, par fatalité

Dans l’explosion incontrôlée

Au-delà des iris et des bleuets

Danse le corps d’une idée sublimée

S’abîme le tendre et le violet

De nos candeurs à l’abri de l’arbre ombragé

Je vois monter l’excellence de l’aube

Sa grâce, ses ourlets qui enrobent

Le présent, le temps, le firmament

Touche ; oui touche ma peau

Par hasard, par violence, par faiblesse

En tremblant ou dans un dernier sursaut

Tangue l’absence d’un rien, à jamais, enfin

J’ai en moi ce plus inutile ou la sagesse

De croire en l’éternel d’un probable espoir

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