Dans les vapeurs étouffantes d’un matin de pale lendemain. Sur les grilles de ton cœur s’est arrachée la peau de ma main. Percée de ta trouble distance. Nourrie d’une totale insouciance. Faîte de tes sourires, de tes caprices habillés de ce charme factice. Me portant jusqu’au supplice. Né de ton absence. Vécue comme une offense. Torturant ces moments passés. Où libres nous franchissions les grilles de ton cœur. Portés par l’opium de notre passion partagée. Jusqu’aux portes de cette demeure. Qu’aujourd’hui je vois revêtue du voile du malheur. Flottant dans les vapeurs étouffantes d’un matin de pale lendemain. Monte en moi le regret d’être à la fin. D’une ivresse me laissant le goût amer. De quitter l’alcool de la confusion des sens. Pour l’unique douleur d’être à terre. Sans la moindre chance. De pouvoir pénétrer de l’autre côté. De cette grille placée entre nous à tout jamais.