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gothique et romantique

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Une mauvaise nuit

Publié le 3 Fév 2016 | Aucun commentaire

Une mauvaise nuit

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Quand l’ennui se marie avec l’infini d’une mauvaise nuit.  Tous deux intensément épris. Ils s’effondrent comme des fêtards. Dans un corbillard perdu dans le brouillard. Raillés par un couple de chauve-souris. Trempés sous la pluie. Dans l’écœurement despotique. D’un râle pathétique. Ces épousailles n’étant qu’un feu de broussailles. Ils se sont promis de se mentir. Pour le meilleur et pour le pire. Quand l’ivresse de leur mensonge étire leur paresse. Leur corps engourdis pèsent sur un mauvais lit. Sous une lune blanche et affadie. Les mains nouées pour mieux s’écarteler. Leurs enfants seront maudits. Ils iront au delà du pont aux planches pourries. Jouer sur le sol noir de volcans engourdis. Construisant des châteaux avec des pont-levis. Dans le rêve imaginaire. De fuir ce cimetière. Reniant leur père et leur mère. Unis sous la sombre bannière. De ne s’être jamais compris.  Quand les amours futiles seront inutiles. Les larmes rempliront les lacs. Et les rivières repoussées par le ressac. D’un sentiment de culpabilité. Aux enfants mort-nés. Condamnés par des spectateurs muets. Regardant le corbillard passer sans s’apitoyer. Quand le jour se sera levé. Il ne restera que le ciel de traîne. D’une mauvaise nuit, de son boulet et de ses chaînes.

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Sans laisser d’adresse

Publié le 30 Sep 2015 | Aucun commentaire

Sans laisser d’adresse

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Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse.  Au cœur de la nuit, à l’instant d’une première faiblesse. Les yeux fermés, en guise de promesse. S’étirant sous les doigts d’une caresse. Lentement, inexorablement au bout de ma paresse. Toi, la pécheresse. Ma tigresse. Tes yeux perlant de tendresse. Je suis en attente de toi, je le confesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Ton cœur qui cogne à toute vitesse. Parle moi de ta détresse. Réveille en toi la diablesse. Chasse ces maux qui t’oppressent. Violemment sans formule de politesse. Toi, ma princesse. Inconditionnelle, prêtresse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Un slow sur les rives de ta tristesse. Devant tes peurs qui se dressent. Prend cette main que je t’adresse. Méprise toutes ces choses qui t’agressent. Avec force, en totale impolitesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Métronome de nos maladresses. Enfermés dans notre forteresse. La corde que tu tresses. Pour nous échapper, le temps qui presse. La peur, le stress. L’effritement de notre jeunesse. Entre nos doigts s’échappe cette richesse. Se présente la vieillesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Le temps, ses rudesses. Je n’ai plus la sagesse. De supporter ces choses qui nous blessent. Devant le miroir alors qu’on régresse. Vers une impasse, son étroitesse. Elle arrive, elle progresse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Lourdement, sans finesse. Cette idée qui transgresse. Nous deux à l’âme vengeresse. Nous enfuyant de justesse. Avec l’intense ivresse. Que tu seras toujours ma duchesse. Ma papesse, mon altesse. Au soir d’une monocorde allégresse. S’éteignent les lampions de notre dernière kermesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Nos ombres qui disparaissent. Derrière une brume épaisse. Sans laisser d’adresse.

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Dans la chapelle perdue

Publié le 2 Juin 2015 | Aucun commentaire

Dans la chapelle perdue

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Dans la chapelle perdue. Les fées et les sorcières dansent nues. Crachent en l’air, narguent l’enfer. Tirent le mal aux cartes. Font du hasard leur charte. Où il est écrit. Qu’ainsi sera leur folie. Jouant avec le futur. De leurs doigts crochus. Les nuits, le temps qui dure. Souffle le vent dans les cimes. S’éparpillant au-dessus des abîmes. Recouvrant les plaines ventrues. Protégeant les âmes qui souffrent. Apaisant leurs aigreurs, l’entêtante odeur. De soufre. Qui saoule, bouscule, chamboule. Toujours et pour toujours. La nuit dans la chapelle perdue se lamente une cantatrice. Devant un orchestre de pierres. Les araignées qui grimpent le long des lierres. Un nuage, un mirage, un artifice. Le cœur qui cogne. Les loups qui grognent. La foule qui tangue, chahute, trébuche. Une fête où rien n’est interdit. Les chiens qui chassent leurs puces, s’épluchent. La même heure ainsi à l’infini. Les rats endormis. Dans le gâteau des sorcières et des fées. Un peu de tendresse. Au cœur de nos maladresses. Toi et moi difformes. Dans un monde sans borne. Triste et morne. Nos rêves qui s’endorment. Vont et viennent les vagues de nos enchantements. Doucement, irrésistiblement. Dans notre chapelle perdue. Les fées et les sorcières dansent nues. Crachent en l’air, narguent l’enfer. Là est notre tanière. Invisible, irréversible.

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Cendrillon émancipée

Publié le 7 Avr 2015 | Aucun commentaire

Cendrillon émancipée

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Cendrillon n’a plus le bourdon, elle est aux champs, surveillent les moutons. Elle fait le dos rond aux lapins de garennes qui l’ont sacrée reine. Devant une assemblée de chatons faisant des ronrons. Barbe Rousse leur a flanqué la frousse. Se glissant parmi les animaux du manège enchanté. Cendrillon les avait invités pour égayer les festivités. Il ne manquait que les pantoufles de verre. Le carrosse et la mégère de belle-mère. Au repas on a mangé de la soupe de citrouilles coulant de gargouilles. Avec des têtes de dragon faisant des sourires à Cendrillon. On a bu du chouchen, déclamé des poèmes. Dans le soleil couchant assis sur des bancs. Il ne manquait que le prince charmant. Il est vieux,  n’a plus toutes ses dents, marche en titubant. Cendrillon veut divorcer. Il faut la consoler.  On lui a chanté des chansons. C’était sa fête. On a crié à tue-tête. Pour qu’elle aille mieux pour de bon. Lui disant  que les princes charmants n’existent pas. Qu’ils traînent dans les livres, hantent les petites filles. Que ça restera comme ça. Avec de belles pages, de beaux dessins, les yeux qui brillent. Un cœur de guimauve, le loup, ses yeux fauves. Le bal, un orchestre, un air de Titanic. Fin tragique pour romance pathétique. Le carrosse, les roues crevées au bord du fossé. Cendrillon sans roue de secours faisant du stop pour le retour. Elle est rentrée avec les animaux du manège enchanté. Dans un bus entassés à regarder un DVD. Les images n’étaient pas celles d’une bande dessinée. Cendrillon a changé de partition. Cendrillon n’a plus le bourdon, elle est aux champs surveillent les moutons. Elle fait le dos rond aux lapins de garennes qui l’ont sacrée reine. Elle a perdu sa naïveté sera un jour belle-mère. Ferait bien un bout de chemin. Avec Barbe Rousse jusqu’en enfer. Cendrillon ne veut plus de son nom. Stupide et con comme un titre de chanson. Enfin émancipée, elle a pris sa vie en main.

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Les yeux dans les yeux

Publié le 24 Fév 2015 | Aucun commentaire

Les yeux dans les yeux

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En ce temps-là on ne branchait pas son cœur sur un ordinateur. On était sans clavier pour se parler  sans câbles se liant à toute heure. Les yeux dans les yeux sans écran fondamentalement anormaux.  On se rencontrait pour s’aimer en se trouvant les plus beaux. Personne à commenter, twittter, nous traiter de salops. Pas de virus, ni de disque dur. Nous étions deux feux follets amoureux, immatures. Sans armure pour éviter de se faire arnaquer. Par des mails piégés, sans cv étalé pour se faire renifler. Avant de pianoter sur le clavier une musique psalmodiant une infortune. Les doigts dégoulinant d’amertume. Trouble obsessionnel d’une solitude. Profonde. Les yeux dans les yeux avec tant de platitude . Toi et moi au bout de nos jeux glissant sur l’onde. D’un passé sans pc où s’ennuyer pour s’apprivoiser était une formalité. Traîner pour s’occuper une facilité. Sans copier-coller. Pour activer l’inquiétude d’un temps perdu. Décapsulant un cerveau mis à nu. Dans le notre il n’y avait que des marionnettes. Équilibristes de nos soirs de fêtes. Sans streaming, viols de propriété intellectuelle. Nous étions fusionnels, intemporels. On vivait sans Facebook  sans se sentir cons,  tout tournait rond. La terre était ronde, la nuit montait la lune. Dans les vergers on mangeait des prunes. Sans être gelées au goût lyophilisé. On ne pensait pas à activer windows son pare-feu ses autres choses. Les chats traquaient les souris personne ne leur donnait de tapis. Pour se promener insolemment sur des écrans. En ce temps-là on ne branchait pas son cœur sur un ordinateur. On ne commettait pas d’erreur. Fatale. Il n’y avait que l’attraction totale. Du temps qui dure. Nos poses de sculptures. Se regardant les yeux dans les yeux. Dans un silence sans âge. Sans être otages. D’un écran nous absorbant. Le corps noué, envouté. Le poison s’écoulant lentement. Dans la langueur de serments. On y croyait sans passer par Google son détecteur de vie privée. Tu me copies. Je te copie. Clone d’une pensée périmée, chaque jour démodée avant même d’être éventée. La fièvre convulsive d’être moderne en méprisant le passé. Les yeux dans les yeux. La rengaine du sang bouillonnant dans nos veines. On n’a rien inventé. Les autres ont tout oublié. Le mot de passe. Tu trépasses et l’on t’efface.

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A huit heures

Publié le 9 Fév 2015 | Aucun commentaire

A huit heures

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A huit heures, on s’est dit au revoir. Sans chercher à se revoir. On a rangé le mobilier. Laissant les rideaux écartés. Regardant le soleil entrer. Comme si de rien n’était. Le parquet ciré. La poussière enlevée. On s’est retirés. Avec l’idée. De ne jamais revenir. Le dos tourné pour en finir. A huit heures, on s’est séparés. Sans se retourner. Nos pas ont crissé sur le gravier. Il pleuvait. Le visage détrempé. Les cheveux mouillés. Tu t’en moquais. Moi aussi. Sans rage, sans envie. De s’écharper encore et encore. Jusqu’à la mort. C’était la fin. Notre fin. A huit heures, on s’est quittés me projetant vers l’infini. Loin de ton ennui. De tous tes cris. Ce passé entravé. Notre château glacé. Ses portraits figés. Nous au milieu. Ne croyant plus rien. Ni à dieu. Nos mains. Pour s’écharper, se griffer. Des plaies sur nos visages défaits. Je te hais. Tu me hais. A huit heures, on a tout arrêté. Laissant le silence s’imposer. Dans les couloirs, ton boudoir. Au cœur du château de notre désespoir. Là, où tu voulais régner. En reine. Du poison dans mes veines. Le battement de mon cœur lent. L’angoisse montant doucement. Te détestant. Toi, tout autant. A huit heures, on a brisé la charme. Nous emprisonnant. Sans  larme. La rage en-dedans. Sans enfant nous écartelant. Juste le vomi. De ce ressenti. Notre ennui. Je m’enfuis. Tu me fuis. A huit heures, on a savouré ce bonheur. De s’oublier. Il le fallait. Rien à regretter. Tout à jeter. L’erreur du passé. De s’être rencontrés. Attirés. D’avoir fait semblant de s’aimer. Tu m’as copié. Je te l’ai reproché. On s’est déchirés. Émiettés. Rapprochés. Pour mieux se gifler. A huit heures, on n’a pas commis l’erreur de se réconcilier. Comme par le passé. Pour se mentir ou se punir ? On s’est séparés après tant d’années. A penser le faire. Sans parvenir à le faire. Aimant notre enfer. Ce que nous avons sur terre. Se délectant de l’appauvrissement de nos sentiments, leurs misères. Je te hais. Tu me hais. Le trait d’union. De notre union. Sans contrefaçon. A l’unisson. De l’horloge du temps. Que je pourfends. Irrémédiablement. A huit heures, tes talons se retournant. Ton dos masquant. Le visage de tes yeux s’embuant. Je le sais. Combien de fois avons-nous essayé de nous séparer ? Sans penser mourir. Sans aboutir. Demain, on recommencera. Jusqu’ au jour où l’on y parviendra. A huit heures ou plus tard dans le leurre de trouver le bonheur ailleurs.  Tu es revenue. Je t’ai attendue. Un large sourire. On n’est pas prêts d’en finir. A neuf heures, on est heureux de se revoir. Avec l’espoir de se revoir. On a déplacé le mobilier. Fermant les rideaux écartés. Empêchant le soleil d’entrer. Comme si de rien n’était.

 

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