English Version
gothique et romantique

Blog

Tous les cieux sont verticaux

Publié le 3 Jan 2022 | Aucun commentaire

Tu es mon amie irascible aux certitudes décrépies

Tu parles fatalité comme je lierai Racine sur un parvis

Tous les cieux sont verticaux à l’aplomb d’un abîme

Ils sont le gouffre où lentement je m’abîme

Je mords dans l’irréel par nécessité, pour exister

Mes frimas sont transgénérationnels par complicité

Où vivent les loups quand ils partent en goguette ?

Portent-ils encore aux lèvres les sangs d’un soir de fête ?

J’ai la transhumance frileuse, une dépendance capiteuse

Aux parfums de nos pénombres cauchemardesques

Mes rêves portent des griffes, s’accrochent à tes fresques

Caricatures de mes extrêmes et de mes frimas

Dans le brouhaha du cheminement de mes pas

Lire la suite

Cheminement

Publié le 27 Déc 2021 | Aucun commentaire

Ma mélancolie s’irradie au frontispice fédérateur

D’un ciel méticuleux zébré de bleues et de peurs

Qui s’exfiltrent entre mes doigts comme autrefois

Pourquoi les forêts giboyeuses sont-elles celles des rois ?

Oh toi ma loi, déesse endiablée, cardinale de mes bassesses

J’ai ces vertiges d’inattention, béquilles à mes faiblesses

Qui s’habillent des oripeaux de mes infirmités

Alors que s’évadent mes empreintes venues du passé

Je tremble, je m’assoupis, j’erre parmi cette nostalgie

Je gambade immature devant la nuit, ce soleil ébloui

Noir, absent, il est sans contrefaçon

Réside dans la poche de l’épouvantail sans raison

S’ébat dans le brouhaha du cheminement de mes pas

Lire la suite

Souvenirs

Publié le 19 Déc 2021 | Aucun commentaire

Tandis que nos corps à cris et à mort

Se répandaient en conjectures contre le sort

Et que tremblaient les lames s’affûtant

Sous la pierre d’un acier mordant

Tanguait le radeau immatériel

De nos passés corrompus et artificiels

Je goûtais encore sur la langue ce venin extasié

Celui que j’ai trop bu au point de l’aimer

Dis-moi où grandissent les lamas et les pumas ?

Que je puisse m’étendre là

A regarder le firmament se fendre, se nouer

Alors que s’illumineront les catacombes orangées

Dans le brouhaha du cheminement de nos pas

Lire la suite

Oublié

Publié le 12 Déc 2021 | Aucun commentaire

Oublié, expulsé, sans crier

Plus loin qu’imaginé, extasié

Pendant des nuits d’éternité

Sur un velours ébloui et bleuté

Tremblements sur nos entités

J’entends des vocalises endeuillées

Fredonnant des airs imaginés

Cours, cours, petit gibier

Nos cimetières vont te glorifier

Puis s’endormiront fatigués

Oublié, expulsé, sans crier

A foison, en fusion dans le creuset

Pierre philosophale érodée

Sur un tamis à mailles rouillées

Je saisis le corps, l’esprit, et

Le silence, son essence humidifiée

Dans la transhumance apeurée

Pleure, pleure, petit gibier

Nos labyrinthes vont te protéger

Puis t’emprisonneront rassasiés

Lire la suite

Maintenant

Publié le 5 Déc 2021 | Aucun commentaire

Je touche, je malaxe, je déplace

Je susurre, j’exprime, j’enlace

Le temps, l’instant, le vent

Tout le temps et maintenant

Je pense, j’exprime, j’annonce

Je dis, je ris, je prononce

Ton nom, ton prénom, le son

Sans exception, sans contrefaçon

Je faisais, je croyais, je pensais

Je pleurais, je succombais, je rêvais

Face au mur, sans être sûr, avec allure

Notre futur, cette caricature, si dure

Je dessine, je lambine, je câline

Je cuisine, j’enfarine, j’assassine

Nos espoirs, nos tentations, nos

Soirs, nos projections, nos copeaux

Je culpabilise, je joue, je matérialise

Je ridiculise, je loue, je centralise

L’art sans fard, le hasard si tard

Calamar en kevlar, polar sans oscar

Je suis, je survis, je m’enfuis

Je saisis, je m’ennuie, je subis

Le temps, l’instant, le vent

Tout le temps et maintenant

Lire la suite

Anéanti

Publié le 28 Nov 2021 | Aucun commentaire

Parle moi d’impudeur

Avec tes mots, ta candeur

Pour me rappeler nos insolences

Nos hésitations, nos offenses

Vulgaires et impalpables

Ces errances ineffaçables

Comment les oublier ?

Lorsque le ciel se teinte et

Se voile encore un peu plus

Je te parle de ce filtre diffus

Opaque sur nos lunes noires

L’obscurité cruelle d’un soir

Baromètre de notre témérité

Embrassant la fatalité maintenant

Devant quelques hiboux exaspérant

J’ai ce miel sur les lèvres

Ce soir s’élève cette fièvre

De nos corps chamarrés

De nos cœurs amarrés

A un ponton au bout d’un quai

Partons au loin obnubilés

Par l’espoir de si peu, de ce rien

Il est notre tout, notre destin

S’enivrant à l’alcool immature

De nos liens, de nos parjures

Un cadenas attaché sur un pont

Symbole d’éternité si frêle, si con

On a jeté la clé avec frénésie

Et, j’en ris, transis, anéanti

Lire la suite

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.