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gothique et romantique

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Inassouvi

Publié le 1 Fév 2022 | Aucun commentaire

Où sont mes rêves oubliés, ces tentations absolues ?

Aux velours capiteux, au toucher soyeux ?

Venues effleurer le dos de mes mains nues

Où sont les squelettes de nos jours pluvieux ?

Lorsque l’imaginaire était l’étalon valeureux
De la flamboyance de nos jours heureux

Entre les arbres gris de la forêt sombre

Je m’endors parmi les racines et les ombres

Dans la cacophonie silencieuse de mes nostalgies

Elles m’apportent, ces tendresses fallacieuses

Ces variations venant ensemencer ma mélancolie

Quand sur le ciel de ma nuit danse une lune gracieuse

Je porte ce vide en moi dans la transhumance inaboutie

De croire que l’instant fut caractériel, impétueux, assouvi

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Les aubes irréelles

Publié le 26 Jan 2022 | Aucun commentaire

Je tourne en rond, méticuleux, invasif, abscons

J’ai la témérité de m’irradier au consensus de l’unisson

Comme si ma raison s’était éloignée triste et sans façon

Amoureuse, stupide, folle à lier, étendue sur un lit rond

Je tremble de m’émouvoir alors que mes lectures sont noires

Que mes vertiges alunissent sur des lunes sans espoir

Je bois l’eau croupie de mes rancunes, des mes histoires

Pour m’abreuver face à ce reflet sombre dans le miroir

Je prends de l’instant sa fragilité pour le sanctifier

Lorsque demain viendra l’heure de se remémorer

Les courbures, les plis, la pâleur de mes amitiés

Toutes éparpillées sans parvenir à les rattraper

Les vents ont la force de tout emporter en un instant

Ils me balaient me laissant la force de l’abattement

La faiblesse d’un tremblement, d’un reniement

J’entends ce ronronnement en m’endormant

Je lui donne une valeur qui outrepasse mes peurs

Est-il juste de penser que rien n’a plus de saveur ?

Comme s’il s’agissait de fuir avant l’heure

Face aux pensées, aux cris, à tant de fureur

Je me perds, je m’égare, devant le grand lac salé

Je pleure face à sa déraison, son immensité

Il est ce tout, ce vide qui dresse sa muraille d’été

Devant mon imaginaire entravé et oppressé

Quand les terres brunes frémissent sous le gel

Et que se fissurent les cristaux d’une tentation rebelle

Parle-moi ma belle de ces temps sans querelle

Où nous dansions parmi les aubes irréelles

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T’aimer

Publié le 17 Jan 2022 | Aucun commentaire

Tandis que le bruit de nos émois s’ébruitait

Et que les cieux enflammés brillaient d’éternité

J’ai vu s’éteindre la flamme de notre réalité

Assailli par l’idée vulgaire de parler de t’aimer

Comme une onde bleutée dans un océan apeuré

Où les mouettes volent en bandes agglomérées

Lorsque les vagues narguent d’un panache nacré

Les ombres de nos deux corps aux âmes enlacées

Versatiles sont les tremblement funestes du passé

Ils portent en eux les failles de nos cris tétanisés

Ces réminiscences enfantines de note immaturité

Quand j’ai eu l’idée vulgaire de parler de t’aimer

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Inerte

Publié le 10 Jan 2022 | Aucun commentaire

En abondance parmi nos nuits de transe

En pertinence dans les recoins de nos silences

S’évapore l’ombre disloquée de nos souffrances

Danse petite âme dont j’ai enfanté la dépendance

Tu es là inerte au terme de notre romance

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Tous les cieux sont verticaux

Publié le 3 Jan 2022 | Aucun commentaire

Tu es mon amie irascible aux certitudes décrépies

Tu parles fatalité comme je lierai Racine sur un parvis

Tous les cieux sont verticaux à l’aplomb d’un abîme

Ils sont le gouffre où lentement je m’abîme

Je mords dans l’irréel par nécessité, pour exister

Mes frimas sont transgénérationnels par complicité

Où vivent les loups quand ils partent en goguette ?

Portent-ils encore aux lèvres les sangs d’un soir de fête ?

J’ai la transhumance frileuse, une dépendance capiteuse

Aux parfums de nos pénombres cauchemardesques

Mes rêves portent des griffes, s’accrochent à tes fresques

Caricatures de mes extrêmes et de mes frimas

Dans le brouhaha du cheminement de mes pas

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Cheminement

Publié le 27 Déc 2021 | Aucun commentaire

Ma mélancolie s’irradie au frontispice fédérateur

D’un ciel méticuleux zébré de bleues et de peurs

Qui s’exfiltrent entre mes doigts comme autrefois

Pourquoi les forêts giboyeuses sont-elles celles des rois ?

Oh toi ma loi, déesse endiablée, cardinale de mes bassesses

J’ai ces vertiges d’inattention, béquilles à mes faiblesses

Qui s’habillent des oripeaux de mes infirmités

Alors que s’évadent mes empreintes venues du passé

Je tremble, je m’assoupis, j’erre parmi cette nostalgie

Je gambade immature devant la nuit, ce soleil ébloui

Noir, absent, il est sans contrefaçon

Réside dans la poche de l’épouvantail sans raison

S’ébat dans le brouhaha du cheminement de mes pas

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