Un récif de captifs. Une mer de pierres. Où rien ne pousse. Ni l’espoir ni le désespoir. Dormant sur de la mousse. Juste une mer de pierres. Dans le néant infiniment. Où s’endorment les fureurs. Périssent les rancœurs. Frémissent les prémices. Sur un ciel plein d’abeilles. Une lune pleine de miel. Exagérément envoûtante. Étrangement exaspérante. J’entends ses grelots. Sa chanson entêtante. Où t’égares-tu ? Petite ingénue.