Je ressens le vide amer. D’une insolence, de ses mystères. Le corps décharné d’une idée. Ses fleurs sèches et fanées. Ce silence que je ne peux exorciser. La violence du fer. Battant le vent et la terre. Cherchant à ferrailler. Avec les fantômes du passé. Je crois à la douleur sincère. D’une vérité une et entière. Je t’ai oubliée me laissant emporter. Par le poison de la facilité. Bercé par les jours et les années. Croyant être de pierre. Faisant le brave et le fier. En pensant avoir trouvé. Le moyen de t’échapper. Je l’imaginais, le voulais. Vainqueur d’une autre guerre. Dans cette peine qui m’enserre. Incapable de bouger et de remuer. Je suis là figé. Devant le mur de ton cimetière. Avec cette sensation qui m’atterre. Je ne peux rien n’y changer. Plié à jamais sous l’infirmité. Du poids de mes regrets.