Partir pour inventer, tout recommencer. Fuir pour abandonner, tout laisser. Un monde désenchanté. Le vrai s’accouplant du mauvais. Polluant les rivages d’imparfait. L’ombre d’une marque sombre. S’étendant sur les reflets. D’un océan apaisé. Le vent épuisé. Les mouettes fatiguées. Respirer l’air frais. La tête nettoyée. Des troubles du passé. En se laissant porter. Sur un navire. Le regard qui admire. Le monde se recomposer. Une nouvelle terre qui transpire. Sur la toile d’un nouveau tracé. Ses formes, se caprices. Au loin onduler. Comme une cicatrice. Croire qu’il y a de l’espoir. Que ce n’est pas un mirage. Évitant de s’échouer sur ses rivages. Savoir pour sortir du noir. D’un monde désenchanté. Sans projet. Si ce n’est de laisser. Chaque jour s’effriter. Laissant se fabriquer les miettes. Qui empiètent. Sur la pensée. L’envie d’enfanter. De nouvelles idées. Fabriquant un mur. Invisible plus dur. Que la pierre des cimetières. Ne laissant d’autre choix. Que cette loi. Partir pour inventer, tout recommencer. Fuir pour abandonner, tout laisser. Un monde désenchanté.