La pesanteur d’un matin glacé. S’étend plus loin que le regard. S’évaporant dans le voile givré. Là-bas où veillent tard. Les langueurs de ma mélancolie. Caprice d’artifices et de fards. Empruntés à ce sentiment d’oubli. De marcher lentement vers le hasard. D’une rencontre au détour d’une haie. Avec le cortège échevelé de sorciers. Arpentant la campagne de mes regrets. Habillés de noir et d’oripeaux. Sous l’œil acéré de corbeaux. Prêts à s’envoler et colporter. Que demain sera pareil. Mélancolique et sans soleil. Et, je tire sur ce fil invisible. Ramenant à moi le cerf-volant. De mes rêves inaccessibles.