Je rêve d’un amour fort et envoutant. Me portant aux sources de l’enivrement. Dans une douce torpeur chloroformant. Mes doutes et mes atermoiements. Voguant sur la paresse de l’abandon. Le radeau de notre union. Libre de toutes concessions. Nous conduira jusqu’aux tréfonds. De ce rêve merveilleux. Dessinant sur la toile des cieux. L’or étincelant de nos yeux. Brillant d’un amour fou et fabuleux. Allongés sur le sol de l’éternité. Nous apprendrons à nous aimer. Dans la sagesse de ne pas nous détester. Portés par nos baisers et nos projets. Mais le rêve de cet amour fort et envoutant. Né dans la dérive de mon esprit ajoutant. La crainte d’un corps souffrant. De l’impossible existence de ce firmament. Nourrit l’insoutenable errance d’un autre artificiel. Étreint dans un monde parallèle. Sans terre, ni tombe, ni ciel. Où seuls les mots ont la douceur du vol d’une hirondelle.