Hier, quand soufflait le mystère
L’absolu tentaculaire, nos misères
Ces fêlures imaginaires, nos hivers
Ces variations sans absolu
Nos hésitations, nos corps nus
Sous un souffle venu du ciel
Ou d’ailleurs quand sommeille
Le silence de nos indolences
Ces heures totales d’absences
Que l’on conjugue au pluriel
Pour qu’elles soient simples et belles
Vibre le son d’un accord sans nom
Beaux sont les vides de nos effusions
Il ne reste que ce temps d’hier, notre mystère
L’absolu tentaculaire, nos misères
Ces fêlures imaginaires, nos hivers