Tu es mon amie irascible aux certitudes décrépies
Tu parles fatalité comme je lierai Racine sur un parvis
Tous les cieux sont verticaux à l’aplomb d’un abîme
Ils sont le gouffre où lentement je m’abîme
Je mords dans l’irréel par nécessité, pour exister
Mes frimas sont transgénérationnels par complicité
Où vivent les loups quand ils partent en goguette ?
Portent-ils encore aux lèvres les sangs d’un soir de fête ?
J’ai la transhumance frileuse, une dépendance capiteuse
Aux parfums de nos pénombres cauchemardesques
Mes rêves portent des griffes, s’accrochent à tes fresques
Caricatures de mes extrêmes et de mes frimas
Dans le brouhaha du cheminement de mes pas