Je cherche l’absolu de nos derniers soirs
Cette tendresse passagère qui s’entortillait
Dans les pétales fanés d’une rose noire
Au cœur des broussailles, d’une pénombre
S’étendant tentaculaire parmi ce rêve émietté
Qui a fait le vide de tout ce qui encombre
Ces choses, nos mélancolies crépusculaires
Lorsque bruisse le sentiment de fin parmi
Des rires, des sarabandes s’installant amères
Dans les viscères de vautours, fabricants d’oubli
Il en est ainsi pour la postérité, pour ce rien
Qui construit le présent, l’irréel, le fusionnel
Alors que s’écoule l’impuissance de nos nuits sans fin