Il y avait tes passions, ce feu qui nous entraîne. Tes mondes où parfois je t’accompagnais, ceux que tu aimais raconter. Des endroits beaux et froids. Des lacs salés et gelés parmi des océans de neige à perte de vue. Ils étaient sans fin, impressionnants, écrasants. Je fermais les yeux. Ils revenaient sans cesse. Comme la définition de ce qui est impossible à maîtriser. Je suis allé par-dessus ces étendues. En ta compagnie, j’étais pétrifié. Tu serrais ma main fortement. Je croyais que c’était pour me protéger.
J’ai compris que tu avais peur toi aussi.