Sur la voie lactée s’abritant entre quelques tas de foins
Sur le velours d’une herbe qui s’éparpille entre les mains
Refaisant le monde avec des humeurs sorties de la glaise
Celles qui parsèment la crête des arbres fous de la genèse
Quand le bûcher des âmes prostrées n’est plus cendres
Et que sur les visages s’écoulent les larmes d’un âge tendre
Pleurent les violons d’une époque teintée de mélancolie
Elle est d’hier, d’un autre temps, quand tout n’était que folie
Versatile, amourachée d’un escogriffe au nom de nostalgie
Ils allaient, ils traînaient sur des chemins de basses vertus
Là où les émois, les confessions sont malaxés mis à nu
Au grand étonnement d’une bande perdue de cormorans
Tous sont capricieux, merveilleux, eux les bienheureux
Qui obscurcissent le ciel en s’enfuyant comme des peureux
Ils habitent la voie lactée où s’abritent quelques tas de foins
Sur le velours d’une herbe qui s’éparpille entre les mains