J’aime l’évanescence des aurores lorsque s’évaporent
Sur le derme d’une forêt les lettres noires d’un soir
En vers ténébreux aux caractères impassibles et sans corps
Dans l’abondance inquisitrice et giboyeuse d’un espoir
Si proche d’un infini vertueux aux cicatrices prospères
Lorsque le combat s’achève sur le velours capiteux d’un matin
Vertigineux sont les précipices de nos vies passagères
En transhumance dans des déserts inexpressifs et alcalins
Où ondulent les souvenirs imaginatifs de nerfs à vif
Psalmodiant des textes anciens cloués sur le firmament
Alors que s’évapore le sens de raisonnements affirmatifs
Pendant que des soleils s’élèvent dans des ciels s’endormant