Les stigmates d’un trait de fusain tracé d’un revers de main. Ont posé sur la pierre blanche un dessin en attente d’un lendemain. De saints se tenant la main. Mettant fin à la langueur d’une absence portant les ailes de l’offense. Insolence coloriée de suffisance aux frontières de l’indécence aussi loin que s’envole la conséquence. De cette balafre noire sur une neige immaculée. Appliquée pour marquer avec la volonté de reposer à jamais. Sur le tombeau d’une brisure aux corps d’enluminures. Avec l’épitaphe d’un dernier parafe. De saints se tenant par la main. Plus haut que volent les anges. Aussi loin que portent les louanges. Se courbant sous le poids d’un temps qui passe. Ne laissant de soi qu’un arrière-plan qui s’efface.