Dans les bois, il reste des ombres de toi. Des tentacules de rien entre les les branches. D’arbres se cachant dans le paysage vaporeux. D’une nuit au brouillard me rappelant autrefois. Le vent de l’infini qui nous tirait par la manche. Vers le lac et ses cygnes amoureux. Je me souviens de ces instants merveilleux. En écoutant la langueur du piano de l’hiver. Qui sans cesse bat la mesure de ma mélancolie. Aujourd’hui et hier. En marchant sur les herbes mortes de l’été. J’écoute et je vois ces ombres de toi. Qui m’accompagnent, me sourient. Ensemble nous avons été. Allant main dans la main. Demain nous irons encore plus loin. Je le sais. Je suis pas encore prêt. Tu m’attends me donnant le temps. Il viendra, il arrivera. Et, tu seras là. Comme si rien ne s’était jamais passé.