Le corps de nos ors ont l’impureté du cuivre
L’oxydation de toutes ces vies antérieures
Se protégeant dans des marais aux vouivres
Chantant des opéras aux mélodies mineures
Je pourrais ensuite parler de notre inutile
Croire qu’il est en nous rigide et si futile
Je pourrais fredonner une douce ritournelle
Conquérir cet espace vide qui nous appelle
Lui donner un nom, l’aimer ou le répudier
Qu’il s’électrise dans des océans d’anxiété
Comme si le corps de nos immersions ténébreuses
Faisaient briller l’or de ses terres vénéneuses