Il y a au bout de la route sans fin, là-bas, au fond des bois, si loin que le trouver est un miracle, un petit château. Au bord d’une rivière, il regarde l’eau couler de ses tours abandonnées. Quelques promeneurs, tous plus chanceux les uns que les autres, font de ce lieu un secret. Ils y trouvent le silence et la paix. Il n’y a plus d’époque, ni de règles, ni de principes, juste le calme d’une nature épanouie et sauvage. Il reste surtout le plaisir d’avoir eu la chance de se perdre sur la route sans fin le long de ses virages tordus qui n’en finissent jamais. Partir devient un instant chargé de regrets. A l’inverse, il restera toujours l’ardent désir d’y revenir.