J’ai cette aspiration d’une attente incommensurable
Alors qu’à ton cœur éploré je parle le langage inexorable
De nuits passées solitaires dans des allées crépusculaires
Quand ces soirs, nos pleurs deviennent féconds et prospères
Sont le souvenir de notre flamboyance ou de notre attirance
Pour des ciels d’argent s’étalant sur des océans luminescents
Pour des ailes d’argent s’étendant sur un présent s’évaporant
Je m’endors et m’envole orgueilleux vers ces paradis illusoires
J’aspire à l’impossible victorieux, à l’inutile sans jamais savoir
Si ton cœur éploré pourra accepter et supporter ou endiguer
Les incapacités venues nous hanter, nous abimer ces années
J’ai cette aspiration d’une attente insondable
Lutter et rêver alors que j’en suis incapable