Autrefois, derrière le paravent
A entendre le vent, ses hurlements
Tutoyant l’exceptionnel, par pudeur
Les soirs jusqu’à plus d’heure
S’envolait le doux sentiment
D’un passé triste et lancinant
Hier l’oublié, cet instant sublimé
Débarrassé de ses cicatrices
Dans l’extase d’avoir existé
Simple et sans artifice
J’entends ses soupirs
Je me délecte de ses désirs
Sans regret, sans effacer
L’avenir qui va se profiler
Je garde de l’instant passé
Sa magie, son temps
Notre temps passé