Ultérieurement quand viendra ce vent
Effrayant, domptant nos hurlements
Balayant inexorablement nos tourments
Quand les hésitations de nos entendements
Auront bu les verres de ce vin vieillissant
En traçant l’exception joyeuse
De rédiger une fiction heureuse
Je dessinerai sur le ciel des paquets d’étoiles
En coups de pinceaux hargneux sur la toile
Hystériquement dans l’effondrement volontaire
De nos faiblesses vulnérables et téméraires
Je suis fou de l’ombre de mélancolie
Celle qui habille l’aurore pâle et fleurie
Chaque matin lorsque point le réveil
Cet acte violent qui nous émerveille
J’ai cette tendresse presque virtuelle
De n’être que dans l’instant éternel