Sous le voile noir de mon infortune. Me cachant parmi les ombres de la lune. Je reviendrai à la tombée du crépuscule. Pénétrant à l’instant où la chouette ulule. Enlaçant mes bras autour de toi. Te donnant un baiser passionné et froid. Puis te regardant dormir. En espérant que tu rêves moi. Je te parlerai de mon désir. De rester là prêt de toi. Discret et imparfait à t’aimer. Dans la violence de mon indolence. Sans m’attendre, ni m’entendre. Je m’en irai sur la pointe des pieds. Hantant les méandres de mon néant.