Rester ou s’enfuir ? Face à ton regard prêt à aimer ou à trahir. Prônant le vrai ou le faux dans la douceur de tes yeux. Où sommeille une part de tendresse assassine qui se glissera entre nous deux. Croire en toi au point de tout te donner d’une caresse langoureuse. Avant que ne sorte de tes griffes une gifle douloureuse. Rester ou s’enfuir ? Porter par le vice de jouer avec tous tes caprices. Souris évasive courant dénudée dans les près. Si proche de toi qu’elle ne te voit, évadée dans son rêve éveillée. J’aime ton regard mystérieux, fielleux. Tuant la gueule ouverte, les crocs acérés ce qui te plaît. Jouant la partition du gentil pour ronronner. Mieux se faire aimer. Noyant sa part d’ombre dans des yeux amoureux. S’évadant jusqu’aux cieux. Pleurant des larmes de malheureux. Du haut des cimes. Guettant l’occasion d’un nouveau crime. Avec l’ambiguïté de cette question. Rester ou s’enfuir ? Au delà de toute raison. Toi qui ne changera jamais. Voir dans tes yeux le regard mauvais que tu ne peux maquiller. Prêt à aimer ou à trahir. Tu mens comme tu respires. Pourtant, j’aime ton regard merveilleux, langoureux. Où se cache un manque de vérité. Masqué par le silence de tes absences. Noyé dans le grand parc des ombres où s’étirent toutes tes nuits. Teintées d’images sombres lézardées de cris. Au goût salé de tes victimes saignant sur le blanc de tes crocs dans une lente agonie. J’aime cette idée de bonté, toi le mauvais. Je me fais une raison. Allant jusqu’au pardon. Trouvant dans tes yeux. La force de ne rien attendre d’eux.