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gothique et romantique

Posts made in novembre, 2024

Puis plus rien …

Publié le 29 Nov 2024 | Aucun commentaire

Vivre pour attendre

Rien que pour attendre

Comme une quille

La solitude s’habille

De nos différences

Un art, une science

Il en est ainsi

Ce fut ainsi

Depuis la première fois

Une religion, notre foi

Nous allons de paire

En respirant un air

Inapproprié en fonction

De nos hésitations

Une hésitation, un oubli ?

Une effraction inaboutie ?

Je suppose ; j’ose

Établir une comparaison

Comme une approximation

Jusqu’où irons nous ?

Sommes-nous fous ?

Il y a la nuit puis plus rien

Il y a l’ennui, puis plus rien

Nos univers versatiles

Semblent si fragiles

Ils se cristallisent

Se décrédibilisent

Avec le temps

Notre temps

Vivre pour attendre

Toujours attendre

Dans l’effondrement

De penser autrement

Il en est ainsi

Ce fut ainsi

Depuis la première fois

Une religion, notre foi

Poursuivre malgré tout

Prolonger ce rêve doux

D’un imaginaire sorti

Du magma d’une galaxie

Il y aura la nuit puis plus rien

Il y aura l’ennui, puis plus rien

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Passé

Publié le 15 Nov 2024 | Aucun commentaire

Oublier. Sur un canapé. Aisé !

Cajoler des regrets. Imparfait !

Trifouiller le passé. A moitié !

Allongé dans les près. S’émerveiller !

J’irai flâner sous la voie lactée

Pour oublier, oui oublier, à jamais

Le temps effacé, ses bouts morcelés

Dans le puzzle d’une absence de vérité

Il en est ainsi. Ainsi fut la vie oubliée

Je ne peux la réanimer

Je n’en ai pas la volonté

Elle s’est éparpillée, consommée

Dans mon impuissance programmée

Elle s’est diffusée, sublimée

Sur le marbre gravé

En lettres à la postérité

Parmi un passé oublié

Il ne reste que des miettes

Que parfois je regrette

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Les sorcières

Publié le 4 Nov 2024 | Aucun commentaire

Inutiles et futiles dans une ivresse versatile

Sur les rives d’une boralde éternelle

Larmoyantes sous une lune universelle

Des sorcières oranges et rousses

Dans l’automne au vent s’envolant

L’heure qui sonne, qui tousse

Puis le silence s’endormant

Dans la sarabande de feuilles mortes

Parmi ce chaos en quelque sorte

Balbutie le glas d’un clocher dans les près

Si prêt, si loin, perdu à jamais

Sur les flancs d’une colline

Si différente de ses origines

Labourée, déformée sans renier

Le besoin de s’éblouir au soleil de l’été

Je palpe les miettes de l’exceptionnel

Je subodore des larmes irrationnelles

Où naissent les sorcières

Avant de joncher les cimetières ?

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