La nuit
Un ciel étoilé, une nuit bleutée
Un vent tournoyant
Les alizées évaporés
Maintenant et tout le temps
Aux confins de la mélancolie
Je me glisse dans la nuit
Parmi les cris des rapaces
Sous la pluie fugace
Dans l’émerveillement
Dans le balbutiement
De vouloir m’endormir
De pouvoir ressentir
La force de cette monotonie
Comme ça, juste par envie
Jusqu’où irons nous ?
Je ne le sais, je ne le veux
La nuit, moi, nous deux
En symbiose
Jusqu’à l’apothéose
D’un matin, d’une aurore
A portée de main, cet or
Turbulent, exubérant
Venant endormir ma nostalgie
Calmant, apaisant
Les silences de mon ennui
Sublime et évanescent
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