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gothique et romantique

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Mélancolie

Publié le 13 Mai 2024 | Aucun commentaire

Parlons mélancolie

Loin de toute frénésie

Sur le velours d’un parchemin

En lettres tracées au fusain

Quand la rose s’habille de carmin

Et que tu l’effleures de la main

Alors que s’imprègne le silence

De nos doutes et de nos offenses

Ils sont délétères et imaginaires

Je les bois comme un poison amer

Par vice comme le complice

De nos infortunes et de notre avarice

Nos mélancolies ont le souffle court

Elles bruissent des détails de nos amours

Ces particules invasives qui nous hantent

Elles sont les squelettes qui chantent

Les soirs quand la nuit s’habille d’ennui

Que nos regards se réfugient dans l’infini

C’est là que tu habites ; là où je t’ai cachée

Parmi les broussailles, nichée dans les fourrés

Triste mélancolie parsemée de tant de diversités

Tes soleils sont mes nuits, mes abris

Tes aurores n’ont qu’un sourire poli

A offrir pour éradiquer mes angoisses

Lorsque l’ennui se répand et froisse

Les vagues refoulées de nos tempêtes

Dis-moi si nous avons encore notre tête ?

Dans le corps il doit exister un esprit ?

Je l’imagine revêtu à jamais de mélancolie

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L’espoir déchu

Publié le 1 Mai 2024 | Aucun commentaire

Du haut des falaises, sous un ciel de dentelles

Une grande surprise, un cri, le vol d’hirondelles

Ce tout embrouillé dans ma confusion

Comme une expression chargée d’approximations

Je sais que je n’appartiens pas à ce monde

Pour m’en être approché sans le comprendre

Par incivilité, par refus de pénétrer dans la ronde

Et de n’être plus qu’une marionnette à fendre

Coupée de ses fils, pendant misérablement

Sur un air ou un refrain balayé par le vent

Nous irons lamentablement vers d’autres horizons

Alors que danseront des clones vertueux et ronds

Sous la voûte d’une cathédrale et son requiem

Écoutons ses notes, ses dérives, mères du poème

Aux illusions façonnées avec la lave de nos maux

Je le répète à l’envie devant le frêle berceau

De mon ennui, face au corps de ma mélancolie

Elle me tend les bras alors que je m’enfuis

Où s’envolent les feuilles mortes d’hier ?

Là-bas dans le gris derrière les murs de pierres ?

J’y crois encore une fois par fatalité

Comme autrefois lorsque le soleil irradiait

Une aisance infantile et complice

Qui ne conjuguait pas les sacrifices

Au présent en s’étalant au firmament

D’un espoir déchu et sans serment

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