Plus loin que l’été
J’ai rêve éveillé
A force de regarder l’horizon
Fébrilement et en lévitation
En quête d’espoir ou de pardon ?
Un soir de désolation
Il y a parfois des écueils
Qui portent le poids d’un deuil
Ils sont devant le seuil
De la porte dans un fauteuil
Ils font partie de nous
Ils forment un tout
Ils respirent en nous
Nous rendent fous
Dans le vertige absolu
D’être vils et nus
Narcissiques et absolus
Je me suis enfui dépourvu
Las et fatigué, épuisé
Plus loin que l’été
Alors que le ciel se recroquevillait
Triste et lézardé
Par un sang orangé
Lire la suiteSans fin
Obligatoirement ou nécessairement
Nous irons temporairement
Vers un monde lisse et rond
Sans imprécations, ni émerveillements
Juste par fatalité et pour de bon
Où sont passées nos illusions ?
Ces idées maigres et sans imagination
Affinées dans un laminoir
Vierge de tout espoir
Trembleront les viscères
De nos effusions amères
Qui porteront le parfum
D’une errance sans fin
Lire la suiteLa nuit
Un ciel étoilé, une nuit bleutée
Un vent tournoyant
Les alizées évaporés
Maintenant et tout le temps
Aux confins de la mélancolie
Je me glisse dans la nuit
Parmi les cris des rapaces
Sous la pluie fugace
Dans l’émerveillement
Dans le balbutiement
De vouloir m’endormir
De pouvoir ressentir
La force de cette monotonie
Comme ça, juste par envie
Jusqu’où irons nous ?
Je ne le sais, je ne le veux
La nuit, moi, nous deux
En symbiose
Jusqu’à l’apothéose
D’un matin, d’une aurore
A portée de main, cet or
Turbulent, exubérant
Venant endormir ma nostalgie
Calmant, apaisant
Les silences de mon ennui
Sublime et évanescent
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