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gothique et romantique

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Caresser l’étrange

Publié le 27 Mai 2022 | Aucun commentaire

Caresser l’étrange puis le flamboyant

Une nuit derrière le paravent

Parsemé de particules balbutiant

Des sentences échappées de volcans

Dans un matin blanc s’en allant

En s’étirant sur des dunes d’argent

Toutes aux corps imparfaits s’affalant

J’ai vu le sable, les confins banalement

En étant ébloui, en m’extasiant

Devant ce décor enivrant

Qui ne fut que la parenthèse bleutée

Totalement imaginée et fantasmée

Comme si rêver pouvait réanimer

Ou éblouir les moindres secrets

J’ai ressenti cette idée

Une vision en moi venue s’abriter

Pour se protéger, se lover, et

Ne plus être habitée du corps de l’étrangeté

En domestiquant le néant, son identité

Chaque matin, la nuit achevée

Fantasque, irrationnelle, échevelée

Et, se dissipant parmi l’étrange oublié

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Vision

Publié le 16 Mai 2022 | Aucun commentaire

Tandis que progressais dans une forêt à la végétation envahissante

Aux branches dépourvues de feuilles, aux troncs ténébreux

Un coucou facétieux tout là-haut composait sur des notes lentes

Tracées sur un papier d’Arménie se consumant vers les cieux

A son odeur, je me sentis ébloui, attendri, presque aigri

Je fus abordé violemment par son humeur caverneuse

Dans un accident blême et violent avec une aurore rabougrie

Se prolongeant dans un bain de vapeurs ténébreuses

Futiles sont les variations dispendieuses en s’arrachant

A la terre et au lierre dans un sentiment exaspéré de misère

J’ai en moi ces contradictions qui s’échappent en marchant

Dis-moi où sont ces rêves d’hier que je les grave dans la pierre ?

Ils brûleront doucement demain ou un autre jour dans un rugissement

Qui résumera la violence de notre épanouissement en ce matin

Lorsque le réveil a de tendresse les épines d’un cactus ricanant

Je suis fou de ces vertiges qui n’ont d’abîme que d’être enfantins

Ainsi vont nos âmes imparfaites colorées de terre de sienne

Cette teinte qui accompagne nos soirs s’éternisant indéfinis

Intemporels quand butinent les abeilles, s’ébattent les rennes

Sur les plaines de neiges, dans une forêt envahissante, il en est ainsi

Je veux saisir dans l’extrême le calme, le silence et la promiscuité

Celle de séduire les caprices d’une réflexion ou d’une projection

Vers l’extase d’offrir à une reine les joyaux brillants de l’éternité

Nous partirons l’été sur les canaux entre les blés, j’ai eu cette vision

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