Il y a cette inconstance de l’âme
Cette faible tentation du vulgaire
Comme une étincelle qui enflamme
D’une enjambée capricieuse et légère
Des barrières de lierres et de pierres
Je la vois libellule de mes variations
Intérieures lorsque la pénombre m’assaille
En ces nuits où s’éparpillent mes aspirations
Pour un nouveau monde et ses broussailles
Je m’écorche les mains sur leurs ronces
Coule le sang noir et morose qui dénonce
Les enflammées victorieuses de ces ombres
Allongées sur des canapés devant une cheminée
Elles me narguent venant accaparer en nombre
La mélancolie fragmentée de mes fragilités
Je leur parle, je les séduis,je les ennuie
Alors que paresseuse s’étire doucement la nuit
Nous allons dans cette prostration incertaine
Sur les sentiers périlleux de la moraine
Sol de pierres et de glaces, désert inanimé
Terre de nos refuges et de nos repères imaginaires
Cette oasis si proche de nos enfers émerveillés
Où tes yeux se ferment la nuit et les miens aussi
J'aime ce qui est gothique, ce qui est romantique, je vous présente mes textes et mes photos.
I like what is gothic, what is romantic, I present my texts and photos
Steffan Urell