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gothique et romantique

Posts made in septembre, 2015

Sans laisser d’adresse

Publié le 30 Sep 2015 | Aucun commentaire

Sans laisser d’adresse

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Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse.  Au cœur de la nuit, à l’instant d’une première faiblesse. Les yeux fermés, en guise de promesse. S’étirant sous les doigts d’une caresse. Lentement, inexorablement au bout de ma paresse. Toi, la pécheresse. Ma tigresse. Tes yeux perlant de tendresse. Je suis en attente de toi, je le confesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Ton cœur qui cogne à toute vitesse. Parle moi de ta détresse. Réveille en toi la diablesse. Chasse ces maux qui t’oppressent. Violemment sans formule de politesse. Toi, ma princesse. Inconditionnelle, prêtresse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Un slow sur les rives de ta tristesse. Devant tes peurs qui se dressent. Prend cette main que je t’adresse. Méprise toutes ces choses qui t’agressent. Avec force, en totale impolitesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Métronome de nos maladresses. Enfermés dans notre forteresse. La corde que tu tresses. Pour nous échapper, le temps qui presse. La peur, le stress. L’effritement de notre jeunesse. Entre nos doigts s’échappe cette richesse. Se présente la vieillesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Le temps, ses rudesses. Je n’ai plus la sagesse. De supporter ces choses qui nous blessent. Devant le miroir alors qu’on régresse. Vers une impasse, son étroitesse. Elle arrive, elle progresse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Lourdement, sans finesse. Cette idée qui transgresse. Nous deux à l’âme vengeresse. Nous enfuyant de justesse. Avec l’intense ivresse. Que tu seras toujours ma duchesse. Ma papesse, mon altesse. Au soir d’une monocorde allégresse. S’éteignent les lampions de notre dernière kermesse. Il y a ce rythme entêtant qui revient sans cesse. Nos ombres qui disparaissent. Derrière une brume épaisse. Sans laisser d’adresse.

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Tu es la part d’ombre en moi

Publié le 28 Sep 2015 | Aucun commentaire

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Tu es la part d’ombre en moi. Ondulant, se lovant, caressant. Mes faiblesses. Étourdissant. Tout autour de moi. Sans cesse. Tu es tentation, exception, déraison. Réveillant mes frissons. Mon corps qui se tord. Je prononce ton nom. Il me rappelle. La douce ritournelle. Du vent entêtant le temps. Ivre et fou. Nous deux jusqu’au bout. Je suis saoul. De toi. Tu es la part d’ombre en moi. Comment dire sans souffrir ? Je suis brûlé par cette flamme. Tendue comme un oriflamme. Sur le bûcher de mes vanités. A trop regarder. Le temps s’en aller. Sans bouger. Sans parvenir à te retenir. Avec l’envie forte de te punir. Je suis mortel. De toi. Qui m’ensorcelle. Tu es la part d’ombre en moi. Je ne cesse de m’enrouler. Autour de ce puits. Où tu me conduis. Pour me protéger. Ne pas tomber. A l’aube de ce soir. Dans le noir. Les mains tendues. Pour être vu. De toi. Pour que tu me crois. Tu es la part d’ombre en moi. Celle que je veux. Nous deux. Là heureux. Errant dans la nuit. Croyant à l’infini. Modèle réduit. D’un monde que tu maudis. Moi, aussi. En pale copie de toi. Tu es la part d’ombre en moi. Qui grandit, croit. Vorace avec des crocs de rapace. Le sang sur le bec. Mon cœur sec. Je te ressemble. Nous deux qui s’assemblent. Main dans la main. Liant nos doigts. Tu es la part d’ombre en moi. Je la respire. Je la désire. En confusion de notre absolution. Dans le reflet de la lune. Je l’admire. Indivisible et une. Elle est notre loi. Tu es la part d’ombre en moi. Tu es moi. Je suis toi. Cette idée m’entête. Je la répète. Cette idée m’ensorcelle. Tu es moi. Je suis toi. Simple mortel. Tu es moi. Je suis toi. Avec le désir que tu me crois. Tu es la part d’ombre en moi. Je la porte comme une fierté. Je n’y vois pas l’ombre d’un péché. Sur l’autel. De mes croyances de mortel. Les mains liées. A ton esprit associées. Fusionnelles.

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Tes hauts murs ne pourront rien n’y changer

Publié le 23 Sep 2015 | Aucun commentaire

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Tes hauts murs ne pourront rien n’y changer. Humilié, bafoué. Crachant sur ton vent mauvais. Sommeille en moi une éternité. Pour tout changer. Lutter, bâillonner. La rage de vouloir t’entraver. Au bout d’une chandelle allumée. A te voir brûler. Pour t’avoir trop aimé. Au point de tout rejeter. En chien domestiqué. Incapable de mordre tes mollets. Quant tu me rejetais. Les crocs acérés. Brisés, cadenassés. Hébété, stupide, vautré. Sur une carpette élimée. J’étais là à t’admirer. Répétant ce que tu disais. Croyant en tes vérités. Elle étaient. Miennes en toute simplicité. Tes caresses claquaient. Je pensais que tu m’aimais. Je n’avais qu’une utilité. T’accompagner. Traînant des pieds. Attachés au boulet.  De la culpabilité. Tyrannisé, diabolisé. Tu as fait. De mes traits un péché. Être laid et t’aimer. Ne pouvant te regarder. Mes yeux te salissaient. Tête baissée. J’avançais. Courbé, plié. J’avançais. Derrière ta destiné. Ombres cachées. Le long des fossés. Remplis de cadavres entassés. Que nous venions de faucher. Mort à mort. Corps à corps. Moi, salop de bourreau. Toi, désignant, jugeant. De tout là-haut. J’étais ton exécutant. Constamment. Tout le temps. J’étais ton servant. Acceptant, subissant. Révolté. Désirant t’abandonner. Tu m’as supplié. Disant m’aimer. Je l’attendais. Combien de fois je l’ai espéré ? Pour faire la paix. Avec ma culpabilité. Effacer mes péchés. Je l’attendais. Pour t’abandonner. Tes hauts murs ne pourront rien n’y changer. Humilié, bafoué. Crachant sur ton vent mauvais. Sommeille en moi une éternité. Rattraper le temps passé. Écarter les bras et voler. Fermer les yeux et chanter. Oubliant tes tourments. Chassant ces moments. Mauvais. Aujourd’hui, je te laisse errer. Dans les méandres de tes déchets. Sachant que je ne veux te retrouver. Fuir ou mourir ? J’ai choisi. Avec cette folle envie. De ne plus subir. Tes dires. Ce besoin de vomir. Tes hauts murs ne pourront rien n’y changer. Humilié, bafoué. Crachant sur ton vent mauvais. Sommeille en moi une éternité. Au goût de paix. Sans larmes congelées. Mon cœur bat fort. Tu ne récites plus mes torts. Je vis. Cela me suffit. Tes hauts murs ne pourront rien n’y changer. Humilié, bafoué. Crachant sur ton vent mauvais. En moi une éternité. S’est réveillée. M’a donné la force de t’oublier. Juré, craché. Sans regret…

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Goutte à goutte

Publié le 19 Sep 2015 | Aucun commentaire

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Goutte à goutte. Suinte la mélancolie. D’un temps pourri. Le vent, la pluie. Sur tes joues rougies. Pas à pas. Traînant les pieds. Vers une quelconque destinée. Les mains écorchées. Sur des rosiers fanés. A la fin de l’été. Il ne reste rien. Qu’un jour sans fin. L’ennui. Un bout de nostalgie. Sans regret. La fatalité. Goutte à goutte. Le ciel qui gronde. Ta haine au bout d’une fronde. Jetant la pierre. Cassant le mystère. De ta vie entière. L’immortalité. Concédée. Sans l’avoir demandée. L’immensité de ta solitude. Un style, une attitude. Errant dans les villes et les champs. Revenir et aller. Sans jamais s’arrêter. Ainsi s’en va. Toi là-bas. Fantôme malheureux. Amoureux. D’un passé oublié. Aux yeux émerveillés. Langoureux et bleus. Il ne te reste que ça. Un souvenir aux teintes sépias. Affadi et vieilli. Une tombe décatie. Des roses avachies. Aux épines ayant écorchées. Ta paume, tes doigts. Ton sang coagulé. Ne pourra la réveiller. Revenir et répéter. L’unique loi. Penser à elle, à toi. Goutte à goutte. Tu crois à l’infini. Assis sur un banc. A écouter le vent. L’entendre murmurer. Les phrases d’autrefois. Atténuant ton désarroi. Encore une fois. Demain se répètera la mélancolie. D’un temps pourri. Le vent, la pluie. Sur tes joues rougies. Pas à pas. Traînant les pieds. Vers une quelconque destinée. Ainsi va ta vie. Fantôme malheureux. Resté amoureux. D’un passé oublié. Aux yeux émerveillés. Langoureux et bleus.

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Peut-être, comment ?

Publié le 15 Sep 2015 | Aucun commentaire

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Peut-être, comment ? Savoir, je ne sais plus. Le goût, l’odeur de ces matins mutins. Ce passé oublié. Bu. Avec toi infiniment. Nos soirs, maintenant, je n’en peux plus. Nous, notre peur du lendemain. Toujours, tout le temps. La langueur de nos rancœurs. En fils étirés sur notre tombe. Les araignées salivant. Sur les insectes qui tombent. Dans la toile s’engluant. Complices de ces sacrifices. Lassitude de nos turpitudes. Flottant entre deux eaux. Le vrai, le faux. Sans savoir, ni croire. Qu’il existe une sortie, un espoir. Notre caveau brisant ses sceaux.  Nous deux à l’air libre. Pour voir. Le squelette d’un rêve. Sur un fil en équilibre. Balayé par le vent. Négociant avec le temps une trêve. Inutile, futile. Je le sais. Pour avoir tout tenté. Pleurer caché. Pour ne pas t’effrayer. Avant de retomber. Dans les méandres de l’oubli. Mon impuissance infinie. Cette incapacité qui rejaillit. Tu me maudis. Pour ça. Cette détresse qui nous détruit. Pas à pas. Je ne puis. Te protéger. Je l’avais juré. Je m’entends te le répéter. Peut-être, comment ? Savoir, je ne sais plus. Le goût, l’odeur de ces matins mutins. Ce passé oublié. Bu. Avec toi infiniment. Vautrés dans les méandres d’un autre temps. Nous étions immortels. Nos péchés artificiels. Avachis sur une terre. Aux pierres entourées de lierre. Elle avait la couleur de notre cimetière. Grise, gluante. On a lâché prise. Contraignante. Sans avenir. Il n’y a rien de pire. De ne savoir le dire. J’ai peur de te faire souffrir. Tu vas encore me maudire. Tu vis les yeux fermés. Pour ne pas les ouvrir. Embaumée dans le rêve éveillé. Nous deux vivants, enlacés.

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