Captain of your heart

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Our wonderful world

In our wonderful world, there is not of nights, of suns which run away. There are enjoying a peaceful existence waters, sleepy fishes. The fishermen are empty-handed and kind to it. Dreamers, the walkers enjoy the present time its slowness. At any time, always in a good mood. It is not cold but warmly. Everybody is young and beautiful. The sun shines every day quite above. His brightness in your eyes makes me happy, loving. Us, both, in our wonderful world. In symbiosis in this bubble which articulates. In the joint of another universe, its fractures. Blind us not to see. As the small monkeys, the hand on the mouth, the eyes, the ears not to know. Deluding us with an illusion become our reason. Turning and turning around the lake our bottom of bag. In our wonderful world we look for nothing. We find only endless days being enough for our hunger. To love itself is our currency far from the stock market price, the fall of its currencies. Go up to the surface of the water bubbles brought out of some mud. Decorate with flowers all these flowers which we shall never put in muds. We fall asleep when the day is tinged with grey. We make small. To avoid being afraid, protecting itself from our torpor. Numb, make limp, made languid. We close eyes so that everything gets better. In our wonderful world, we enjoy a peaceful existence. People are not envious or whimsical. Walk as auks around the lake. Rhythm on the melody and its tick-tock walk there. Everything goes well. Without the slightest clinker. We are happy in our wonderful world. Hand in hand. Always by closing eyes.
Lire la suiteCapitaine de ton coeur

Capitaine de ton cœur, les soirs quand tout va mal. Que plus rien n’a de sens. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Mon carburant, mon essence. Nous deux plus loin que nos cœurs n’osent. Dans le couchant du soleil sur la baie. Là où ton âme se pose. S’amusant, provoquant. Les dieux, les diables, leurs deux pieds à danser dans l’eau. Se détestant, se lançant des gros mots. Nous embrassant, les provoquant. Durablement, infiniment, tout le temps. Marchant dans la tangue en s’enfonçant. Dans leurs âmes, leurs sables mouvants. Les piétinant absolument. Sans surprise de cette lente dérive. La nuit quand nos ombres arrivent. Le froid avec. Violent et sec. Le ciel, son infini, l’envie d’être engloutis. Plus loin que le Mont-Saint-Michel, son archange Gabriel. Un soir de novembre sur le sol gelé. A cogner aux portes de l’hiver. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Venue consoler ses misères. S’enfuyant sur la lande et ses mystères. Où allons-nous ? Courant comme des fous ? Il n’y a plus rien derrière nous. Partis sur un coup de folie. A la vie, à la mort, jusqu’au bout de nos envies. Aux frontières de la nuit. Caressés par les vibrations d’un violon. Les cordes tendues sur ton cœur, ses partitions. Égrenant le flot de ses regrets. Exagérés pour faire pleurer. Je te connais, tu aimes t’apitoyer. Pour me hanter, te lover dans mes pensées. Ne jamais t’oublier. Toi, petite fille, ma candeur fatale. J’aime ta chaleur animale. La couleur de tes yeux bleus. Tes rires, tes soupirs. Le soleil rougeoyant frappant à la porte de ton empire. Je ne puis t’abandonner. Pour aller où ? Au fond d’un trou ? Les dieux, les diables à se moquer. La mer m’emportant loin de toi. Dans un pays sans reine, ni roi. Rongé par cette douleur infernale. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Avec cette peur unilatérale. Que tu ne penses qu’à toi. Je te vois marcher devant moi. Te suivant comme un toutou. Je suis fou. De tes yeux bleus. Merveilleux. Langoureux. Irrévérencieux. Paradoxal. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Plus forte que moi. Notre vie, notre loi. Il était une fois. Notre univers carcéral. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Nos années filtrées dans le sablier. Abyssal. Un espoir, un râle. Toi petite fille, ma candeur fatale. Infinitésimale pour un désir maximal. Disparaissant dans le lointain. Je serai là demain. Quand tu reviendras. Tu me l’as promis. Jurant que je suis. Le capitaine de ton cœur, les soirs quand tout va mal. Que plus rien n’a de sens. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Mon carburant, mon essence.
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