The infinite front of him

Under the slowness of the feather the languor of your melancholy is written. In the perjury of your evils which last. Tremble the sad truth. Of these exaggerated oppositions. You, the clumsy puppet. Hung at the end of its wire. Equilibrist of feelings. To cry to be made forgive. To lie to restore. Fruit of a futile destiny. Of a life of wandering, four ways. Without knowing which to take. There remaining to wait. That the sky of a sad morning rises. Moving away pallid mood its nights of nightmares. Playing hoop with the torments and the regrets. The feverish and mocking glance. Giving such an amount of place randomly. On the out of date air. Of a forgotten melody. The different ones which lasts. The piano which murmurs. Sickly sweet notes, dreadful vision. Of your grimaces. All these jokes which aggravate. Disguised repeated gestures of your animosity. Bleed on the stone the trace of a signature. This nostalgia of your slow anguish. A fault in your armor. The escape in front of a child. Closed eyes, stopped ears. Drinking the prohibited wine of its desires. Capricious. Proud. Passes on meadows and the forests. Shade of its shades. Complaints in the half-light. The rumor of wounded animals. To be offended. Believing in its piety. With its too beautiful words. Made up to make forget. Its ugliness, its blackness. Run the infamy in the torpor of its perjuries. Pains which one endures. Castrating the future. Misused, betrayed, confused by the insupportable truth. To be rooked. Humiliated. By, you it clumsy puppet. Hung at the end of its wire. Who dances, balances himself. Making fun of its melancholy. Because it has the infinite one in front of him.
Lire la suiteL’infini devant lui

Sous la lenteur de la plume s’écrit la langueur de ta mélancolie. Dans le parjure de tes maux qui durent. Tremble la triste vérité. De ces oppositions forcenées. Toi, le pantin malhabile. Pendu au bout de son fil. Équilibriste de sentiments. Pleurer pour se faire pardonner. Mentir pour rétablir. Irrépressiblement. Fruit d’un futile destin. D’une vie d’errance, de quatre chemins. Sans savoir lequel prendre. Restant là à attendre. Que se lève le ciel d’un triste matin. Éloignant l’humeur blafarde de ses nuits de cauchemars. Jouant au cerceau avec les tourments et les regrets. Le regard fiévreux et goguenard. Donnant tant de place au hasard. Sur l’air suranné. D’une mélodie oubliée. De différents qui durent. Le piano qui murmure. Les notes mielleuses, la vision affreuse. De tes grimaces. Toutes ces farces qui agacent. Travesties des gestes répétés de ton animosité. Saigne sur la pierre la trace d’une signature. Cette nostalgie de ta lente agonie. Une faille dans ton armure. La fuite en avant d’un enfant. Les yeux fermés, les oreilles bouchées. Se saoulant au vin interdit de ses envies. Capricieux. Orgueilleux. Passe sur les près et les forêts. L’ombre de ses ombres. Les plaintes dans la pénombre. La rumeur de bêtes blessées. D’avoir été offensées. Croyant en sa piété. A ses mots trop beaux. Maquillés pour faire oublier. Sa laideur, sa noirceur. Coule l’infamie dans la torpeur de ses parjures. Des douleurs que l’on endure. Castrant le futur. Abusé, trahi, confondu par l’insoutenable vérité. D’avoir été floué. Humilié. Par, toi le pantin malhabile. Pendu au bout de son fil. Qui danse, se balance. Se moquant de sa mélancolie. Car il a l’infini devant lui.
Lire la suiteLe temps d’une photo

Il reste cette photo abîmée de nos années passées. Le symbole d’un bel été. Les rires amusés d’une famille rassemblée. Les rancœurs enterrées. Le temps d’une photo. Le père tout là-haut. Un symbole ? Ce regard qui affole. D’être protégé, surveillé. Sans savoir. S’il est bienveillant. Dans le souvenir troublant. D’un espoir. Le rêve d’un enfant. Pleurant en se chamaillant. Tant de visages oubliés. Sous le souffle du temps. Il reste ce cimetière de pierre. Des regards figés. Des corps embaumés. Sous le poids du père tout là-haut. Rien n’a changé. Du premier jour à maintenant. Devant le passage des badauds. La comptine d’un été. A se promener. A ramasser le blé. Le temps d’une photo. Immortalisant la sculpture de nos ruptures. A venir. L’intense brisure. C’était trop beau. D’être réunis à vouloir s’unir. Le temps d’une photo. Sous le poids troublant. Du père tout là-haut. En faisant semblant. De prendre le temps. Nos vies entre les doigts se faufilant. Un capital à l’humeur bestiale. Que nous avons cherché à maîtriser. Qui nous a échappé. Juste freiné. Là. Le temps d’une photo. Puis s’en va. Pas à pas. Dans la nostalgie d’une sculpture figeant notre mélancolie.
Lire la suite
Tu n’es pas à la fête

Fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes. Tu n’es pas à la fête. Il faudra bien que tu l’admettes. Un cheval te tient tête. Sa crinière qui te fouette. Frêle silhouette. Faisant rire les chouettes. Hululant la nuit comme des pipelettes. Sur le son grincheux d’une clarinette. Atone le matin, soudainement muette. Tu n’es pas à la fête. Fade personnage de bluette. Héros pour minettes. Tu peux faire des claquettes. Changer de casquette. Partir en quête. D’une poignée de cacahuètes. Pour saluer ta prestation à unique facette. Il faut que tu te démettes. Tu n’es pas à la fête. Cette rengaine qui t’entête. Les galops d’un cheval prenant la poudre d’escampette. Depuis belle lurette. Courant après le vol de mouettes. Parties à l’aveuglette. Pour conter fleurette. Aux ombres de la nuit en goguette. Sur des goélettes. Dérivant sur l’onde de vaguelettes. Toi qui hoquettes. La pluie qui tombe en gouttelettes. Brisant ta vision douillette. D’une vie gentillette. Grassouillette. Tu n’es pas à la fête. Fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes. Il y a cette infâme piquette. Que tu bois, te rend pompette. Te tourne la tête. Le manège enchanté, ses majorettes. Qui te brisent, t’émiettent. Sans que tu t’en remettes. Les rires, les moqueries des fillettes. Tu titubes, tu t’effondres sur la baïonnette. Du rêve aux alouettes. L’impertinente devinette. Qui te conte fleurette. Au terme d’un livre que tu feuillettes. Racontant l’histoire simplette. D’une fantasque marionnette. Cavalier d’opérette. Aux tristes pirouettes.
Lire la suiteLe fantôme désabusé

Dans une alcôve à refaire le monde. Déversant sur le papier un flot d’idées. D’un geste énervé, saccadé. Sur le rythme, l’onde. Des notes d’un piano. Diabolique. Au galop. Sans réfléchir. Un crayon enflammé. Fanatique. Sans revenir. En arrière pour raturer. Un écrit irréfléchi. Juste le besoin. D’écrire. Pour nourrir. Cette faim. De vomir. Sur le papier. Un texte, une pensée. Qui entête. Comme un feu d’artifice. Un soir de fête. Dans le profond délice. De voir paraître. Les mots, les lettres. S’échappant. En gambadant. A la pointe du crayon. Une immense passion. Excentrique. Sans maîtriser le flot. Tonique. D’emporter dans ce torrent. Les sentiments que je voudrais te dire. Les pages s’additionnant. Tournant en rond à souffrir. Pour finir. Par me lâcher. Lâchant cette idée. De t’aimer. Griffonnée. Avec timidité. Pour ne pas avouer. Qu’elle est là à me hanter. Me travailler. Dans une alcôve à refaire le monde. Je suis allé me cacher. Avec la peur profonde. D’être incapable de me lancer. Capturé par les notes d’un piano. Diabolique. Enflammant mes écrits. Frénétiques. D’un geste énervé, saccadé. Je frémis. A l’idée. Que tu les liras. Plus tard quand je te les enverrais. Dans un dernier pas. A franchir. L’ultime marche à gravir. Requiem d’un timide. Dans ce soir torride. Où valse le bal. D’une attente fatale. S’étirant depuis si longtemps. Dans une alcôve à refaire le monde. Sur le rythme, l’onde. D’un cœur qui se meurt. D’un fantôme désabusé. De vivre dans un éternel passé.
Lire la suite




