Le reflet du miroir

Il y a cette ombre incomparable comme une tache. Qui s’étale sur les reflets d’un miroir qui gâche. Les courbes du passé recouvrant les cicatrices d’une âme navrée. Impuissante de ne pouvoir s’effacer derrière le visage maquillé. D’un sourire ou d’un soupir avec l’ardent désir de s’évanouir. Sans y parvenir restant face au vide. D’une face et de ses grimaces aux rondeurs impavides. Que tu détestes et que tu hais. Exécrant ses mouvements, ses tremblements et ce qu’elle est. Que je ne puis voir, ni même encore savoir. Se noyant dans le reflet d’un puits noir. Où tombent les cailloux d’une vie. S’enfonçant dans le vertige d’une rapide agonie. Laissant sur l’onde glacée le tourbillon d’un miroir crevé. S’ourlant de cercles s’élargissant avant de mourir. Comme des pestiférés s’évaporant de ne pas avoir existé. Tu ne peux. Regarder dans le miroir. Tu ne veux. Ni le jour, ni le soir. Et alors ? Puis-je te blâmer. Te parler d’or. Te faire rêver. En jonglant avec des flambeaux. Sur les notes d’un adagio. Coloriant tes peurs avec tes langueurs. Et te faire croire que les terreurs se meurent.
Lire la suiteBlacks

One starlight night, to trail, under a black sky. Stars with the manufactured colors, flights. Brilliances at the end of arm wrestling. Blacks. One starlight night, to sink, under a sky without hope. To manufacture images flights. Exits of the meanders of the memory. Impaled at the end of arm wrestling. One starlight night, to wander, under a bitter sky. With the first drops of rain. Wet skin, numb hands. Looking at passing the waves of the lapse of memory. On the large river with far which flees. One starlight night, to saunter, without goal, nor project. History to kill the trouble. Or to flee the hell which howls. In the head crushing the crumbs. Memories which crumble. One starlight night, to taste, fruits of the melancholy. Who in the heart extends, invades. Movements, slow breathing. Of a spellbinding environment. Fingers drawn aside to feel the wind. To cherish waiting of these long moments. One starlight night, to look at, stretch time. Without anything to understand. Without seeking to claim. To live the moment yesterday or now. Just a second to retain. The vibration of the air. Then to feel suffers it from the hell. Sweeping the vulgar dream. To accept the angels and to speak to them. One starlight night, to trail, under a black sky. Stars with the manufactured colors, flights. Brilliances at the end of arm wrestling. Blacks. Like our last evening
Lire la suiteNoirs

Une nuit étoilée, à traîner, sous un ciel noir. Des étoiles aux couleurs fabriquées, volées. Brillants au bout de bras de fer. Noirs. Une nuit étoilée, à sombrer, sous un ciel sans espoir. A se fabriquer des images volées. Sorties des méandres de la mémoire. Empalées au bout de bras de fer. Une nuit étoilée, à errer, sous un ciel amer. Aux premières gouttes de pluie. La peau mouillée, les mains engourdies. Regardant passer les vagues de l’oubli. Sur le grand fleuve au loin qui s’enfuit. Une nuit étoilée, à déambuler, sans but, ni projet. Histoire de tuer l’ennui. Ou de fuir l’enfer qui rugit. Dans la tête écrasant les miettes. De souvenirs qui s’émiettent. Une nuit étoilée, à goûter, les fruits de la mélancolie. Qui dans le cœur s’étend, envahit. Les mouvements, la respiration lente. D’une ambiance envoutante. Les doigts écartés pour sentir le vent. Caresser l’attente de ces longs moments. Une nuit étoilée, à regarder, s’étirer le temps. Sans rien comprendre. Sans chercher à prétendre. Vivre l’instant hier ou maintenant. Juste une seconde pour retenir. La vibration de l’air. Puis sentir le souffre de l’enfer. Balayant le rêve vulgaire. De croire aux anges et de leur parler. Une nuit étoilée, à traîner, sous un ciel noir. Des étoiles aux couleurs fabriquées, volées. Brillants au bout de bras de fer. Noirs. Comme notre dernier soir.
Lire la suiteTu hantes ma mémoire

Je t’écris sous un déluge de neige et de glace. Derrière le miroir d’une image qui m’enlace. Toi, habillée du voile vaporeux de nos jours heureux. S’étendant dans les méandres d’un temps. S’enfuyant à chacun de tes mouvements. Dont je ne cherche à retenir le souvenir. Je t’écris sans parvenir à définir les mots que je voudrais te dire. La pointe acérée du crayon pourfend le papier. Comme une âme blessée portant en elle le venin qui l’a empoisonnée. S’étendant dans nos chairs tuméfiées, nos viscères carbonisés. Avec ce poids du regret. Que je ne peux encore répéter. Au point de te lasser. Mes mots s’entrechoquent. Je bloque. Incapable de te raconter que j’ai pu t’aimer souvent te détester. Toi, tout autant, je le sais. Banal ou infernal ? Détestable ou admirable ? Je t’écris sous un déluge de neige et de glace. Derrière le miroir d’une image qui m’enlace. Sans pouvoir faire le premier pas de me lancer. Impuissant et muet, presque parfait ? Tu pourrais commencer à me remarquer. Moi, le fantôme de tes erreurs effacées. Le souvenir oublié . Je porte ce fardeau sur le dos. Sans souffrir , sans blêmir. Jusqu’au bout du bout. Avec ce regret de ne savoir te dire. Que j’ai tant de choses à t’écrire. Sans que tu puisses un jour les lire. Je t’ai imaginée, façonnée. Dans la solitude de mon infortune. Accompagnant mes pas sous la lune. Trépignant devant mes lacunes. Je t’écris sous un déluge de neige et de glace. Derrière le miroir d’une image qui m’enlace. Seul, toi sous le linceul. De mes rêves consumés. J’ai cherché à t’oublier. J’ai cherché à t’enterrer. Sans y arriver. Tu hantes ma mémoire sans espoir. De te revoir.
Lire la suiteAn exposure wihout life

There could be music techno, lasers, a hellish noise. The wind which rises, rain which falls on the ground. A large mess, strong shakings. A disorder in the balance of the movements. Sat on the throne, holding a raptor, a solidified dog, obeying. Gray sky darkening. Spots of light making up your manners. From another time. The glance posed with height of your feet. To observe them, embrace them? Is it necessary to be lowered so that you condescend to look at us? Music on your body running out in waves. Profaning your image at a stretch scraping-knife. Without broken heart. Nor torn off tears. Just eyes directed towards the distance. Where stretch themselves your hours without end. Can I touch you your hand? To know if you are cold. In do I have the right? A temptation, a heresy, a madness. In this night, where there could be music techno, lasers, a hellish noise. Dirty manners. Bodies dancing with your feet. Refusing you to look at them. One evening wild imagined to smash itself. One evening of festival in your castle on its paving stones. The dog which cannot bark. The raptor not managing to fly away. You, in a contracted installation. I want to tear off you with your past. Living only in the pages of history. That one reads only the evening. Let enter the day of the night. Look at this yesterday which flees. Catching the wire of a new life. Dressed in new clothes. I want to believe that if you could do it. You would forget your proud glance. Jumping on the paving stones, launching to the sky the raptor of a fugacious gesture. To find these dancers who aggravate you. Erasing the charm that you cursed. Of an exposure without life.
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