Ses derniers souffles de vie

Pleurent les larmes d’un temps mauvais. Où vide l’âme est venue s’abandonner. Sur le sable de l’oubli éternel. Décharnée par le vent passionnel. D’une fatalité cruelle. Sombre dans le repos d’une mort écartelée. Par les vagues fusionnelles. De traversées passées. Portées par le souffle guerrier. D’une étrave rebelle. Disparais le corps fort du conquérant. Pour le squelette décomposé d’un mourant. Pleurent les larmes d’un temps mauvais. Où tout s’est arrêté. Dans l’arrêt définitif du temps. Interruption de l’instant. Pesanteur du moment. Sur un sol vierge d’espoir. Battu par les marées du matin et du soir. Dans la torsion atroce de dernières forces. Plaintes lancinantes de l’écorce. D’une coque se putréfiant sous la lente agonie. De ses derniers souffles de vie.
Lire la suiteMy sorrow

On the thin wire of our lost illusions. Passes in creepage distance. A cursed galley. Crossing the tears of the day. In the waves of a sea. Our love drowns. Damages by the shade of this mystery which put to us on the ground. Radiate the lapse of memory of a radiant sun. I lie you, I can it. Remain to me only this artifice. Like ultimate whim. To believe, dream, hope, play of words. Dancing on the agreements of a piano. To charm you. To lead you on the cursed galley. Sailing on impossible seas with the flexible waves. To slip, vibrate, like. To like. To forget, erase. To wish oneself. All to start again. If you want it? The question burns my lips. I am feverish. Intoxication of a capricious body. Damaged by the insane chisel of a goldsmith. On the table of a languorous obscure light. Without regards for the disillusioned feelings of former lovers. Crossing the tears of the day. Without getting dressed. Empty tears of love. Falling on them scattered. On the cursed galley. Who each day returns. I will take you along. I would speak to you about this world where we would be well. I would seek to break fate. Of having to convince you. But, I do not know any more if I want it. Does my body want to still overcome? The weight of the years, the lassitude of your rejections. Only, I will go. Yes, only, I will go. To sail on the cursed galley. Against the wind. Without sailor, nor captain. With the salt of the escape. Like sabres at the end of the teeth. With the ultimate goal drowning my sorrow.
Lire la suiteLa galère maudite

Sur le fil ténu de nos illusions perdues. Passe en ligne de fuite. Une galère maudite. Traversant les pleurs du jour. Dans les vagues d’une mer. Se noie notre amour. Abimé par l’ombre de ce mystère qui nous a mis à terre. Rayonne l’oubli d’un soleil radieux. Je te mens, je le peux. Ne me reste que cet artifice. Comme ultime caprice. Croire, rêver, espérer, jouer de mots. Dansant sur les accords d’un piano. Pour te ravir. Te conduire sur la galère maudite. Voguant sur des mers impossibles aux vagues dociles. Glisser, vibrer, aimer. S’aimer. Oublier, effacer. Se désirer. Tout recommencer. Si tu le veux ? La question brûle mes lèvres. J’en suis fiévreux. Ivresse d’un corps capricieux. Abîmé par le ciseau fou d’un orfèvre. Sur la table d’un clair obscur langoureux. Sans égards pour les sentiments désabusés d’anciens amants. Traversant les pleurs du jour. Sans s’habiller. Des larmes vides d’amour. Tombant sur eux éparpillées. Passe la galère maudite. Qui chaque jour revient. Sur elle, je t’emmènerai. Je te parlerais de ce monde où nous serions bien. Je chercherais à briser la fatalité. De devoir te convaincre. Mais, je ne sais plus si je le veux. Mon corps veut-il encore vaincre ? Le poids des années, la lassitude de tes rejets. Seul, j’irai. Oui, seul, j’irai. Voguer sur la galère maudite. Contre le vent. Sans marin, ni capitaine. Avec le sel de la fuite. Comme sabre au bout des dents. Dans le but ultime de noyer ma peine.
Lire la suiteI dream of a strong love

I dream of a strong and spellbinding love. Carrying me to the sources of the elation. In a soft torpor administering chloroform to. My doubts and my excuses. Sailing on lazes of the abandonment. The raft of our union. Free of all concessions. We will lead to the subsoils. Of this marvellous dream. Drawing on the web skies. The gold sparkling of our eyes. Brilliance of an insane and fabulous love. Lengthened on the ground of eternity. We will learn how to love us. In wisdom not to hate us. Carried by our kisses and our projects. But the dream of this strong and spellbinding love. Born in the drift from my adding spirit. The fear of a suffering body. Impossible existence of this firmament. The insupportable wandering of another artificial nourishes. Hugged in a parallel world. Without ground, neither fall, nor sky. Where only the words have the softness of the flight of a swallow.
Lire la suiteUn amour fort et envoutant

Je rêve d’un amour fort et envoutant. Me portant aux sources de l’enivrement. Dans une douce torpeur chloroformant. Mes doutes et mes atermoiements. Voguant sur la paresse de l’abandon. Le radeau de notre union. Libre de toutes concessions. Nous conduira jusqu’aux tréfonds. De ce rêve merveilleux. Dessinant sur la toile des cieux. L’or étincelant de nos yeux. Brillant d’un amour fou et fabuleux. Allongés sur le sol de l’éternité. Nous apprendrons à nous aimer. Dans la sagesse de ne pas nous détester. Portés par nos baisers et nos projets. Mais le rêve de cet amour fort et envoutant. Né dans la dérive de mon esprit ajoutant. La crainte d’un corps souffrant. De l’impossible existence de ce firmament. Nourrit l’insoutenable errance d’un autre artificiel. Étreint dans un monde parallèle. Sans terre, ni tombe, ni ciel. Où seuls les mots ont la douceur du vol d’une hirondelle.
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