Our last hours
In the exaggeration of an extreme slowness. On your face the expression was born from the fear. Equipped with the cry of the fear which entrails go up until me. Face with the contracted features being spread out stretched over the cross. Marks of one throbbing pain through you. Spectator of the shade extinguishing our insurance imprisoned in the limbs of the impotence. Range by the melody afflicted with a piano plunged into mourning. Running out on the white and the black sobs of my tears. Posing in the exaggeration of an extreme slowness. On your face the iron of the fear. I see you. To move away you from me. Without you not moving. Without I not moving. Separated by this intolerable break from time. Parcelling out the truth of the moment. Lie of the lapse of memory. Paralysing our deadened memories. Rocked the notes insolentes of a piano of the autumn. Being posed on this unfertile ground where my steps reason. I remain there. Captured by the exaggeration of an extreme slowness. That I cannot retain. Beyond my pain. Inhabited of this soft one day dream to return. Further the lapse of memory remembers. Near to your face to the opened out features. Tasting the honey of an eternal passion. But, I lie myself preventing that mourning bewitches me. Seeking in the exaggeration of an extreme slowness. The softness of your heat leaving me only without your odor. Holding, in the yellowed photograph of our lives, the account of our disappeared memories. Haunted of this cry come from the bottom of the night. Bequeathed in the exaggeration of an extreme slowness. This day when the languor of the cursed piano played our last hours.
Lire la suiteNos dernières heures
Dans l’exagération d’une extrême lenteur. Est née sur ton visage l’expression de la peur. Habillée du cri de l’effroi qui des entrailles montent jusqu’à moi. Visage aux traits contractés s’étalant étirés sur la croix. Les stigmates d’une lancinante douleur à travers toi. Spectateur de l’ombre éteignant notre assurance emprisonnée dans les limbes de l’impuissance. Portée par la mélodie affligée d’un piano endeuillé. Écoulant sur le blanc et le noir les sanglots de mes pleurs. Posant dans l’exagération d’une extrême lenteur. Sur ton visage le fer de la peur. Je te vois. T’éloigner de moi. Sans que tu ne bouges. Sans que je ne bouge. Séparés par cette intolérable cassure du temps. Morcelant la vérité de l’instant. Du mensonge de l’oubli. Paralysant nos souvenirs endormis. Bercés des notes insolentes d’un piano de l’automne. Se posant sur ce sol infertile où raisonnent mes pas. Je reste là. Capturé par l’exagération d’une extrême lenteur. Que je ne peux retenir. Au delà de ma douleur. Habité de ce doux rêve d’un jour revenir. Plus loin que se souvienne l’oubli. Proche de ton visage aux traits épanouis. Goûtant le miel d’une passion éternelle. Mais, je me mens évitant que le deuil m’ensorcelle. Cherchant dans l’exagération d’une extrême lenteur. La douceur de ta chaleur me laissant le chagrin de ton odeur. Tenant, dans la photo jaunie de nos vies, le récit de nos souvenirs évanouis. Hantés par ce cri venu du fond de la nuit. Légué dans l’exagération d’une extrême lenteur. Ce jour où la langueur du piano maudit a égrené nos dernières heures.
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J'aime ce qui est gothique, ce qui est romantique, je vous présente mes textes et mes photos. I like what is gothic, what is romantic, I present my texts and photos Steffan Urell
