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gothique et romantique

Posts made in novembre 16th, 2012

They loved each other

Publié le 16 Nov 2012 | Aucun commentaire

They loved each other

To tighten the hand. To capture stars of the sky to one. To thread in gold pearls on the wire of my love. To deposit the collar around your neck. So that you feel beautiful. To catch the moon. To seize you to offer it. To plunge your eyes in its mirror. To see you, like. To blow on the flames of the world, to revive the glare of your eyes. To be hot, be well. To slip into your nightmares. In driving out the devils, the dragons. To sleep in peace. To take the hand to you. To go to the wire of the months, the years. To be happy. To pass the hands on your wrinkles. To cherish the furrows of my passion. To advance together. To stop the seasons. To remain in summer. Not to arch, hesitate, stagger. To be cold in winter. To fight, resist. To Fight. To leave together. With this sentence on our tomb. They loved each other.

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Ils se sont aimés

Publié le 16 Nov 2012 | Aucun commentaire

Tendre la main. Capturer les étoiles du ciel une à une. Les enfiler en perles d’or sur le fil de mon amour. Déposer le collier autour de ton cou. Pour que tu te sentes belle. Attraper la lune. La saisir, te l’offrir. Plonger tes yeux dans son miroir. Te voir, t’aimer. Souffler sur les flammes du monde, raviver l’éclat de tes yeux. Avoir chaud, être bien. Se glisser dans tes cauchemars. En chasser les diables, les dragons. Dormir en paix. Te prendre la main. Marcher au fil des mois, des années. Être heureux. Passer les mains sur tes rides. Caresser les sillons de ma passion. Avancer ensemble. Arrêter les saisons. Rester en été. Ne pas se voûter, hésiter, tituber. Avoir froid en hiver. Lutter, résister. Combattre. Partir ensemble. Avec cette phrase sur notre tombe. Ils se sont aimés.

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How long, did I pass with you ?

Publié le 16 Nov 2012 | Aucun commentaire

How long, did I pass with you ?

The monotony of the rainy days came to ooze of trouble on the walls of your building. You look at them dripping of this dislike which wearies you. You could flee, to flee. But, cowardice comes to gain you, nibble you, eat you. It puts to you in crumbs. Your ideas of revolt are only words which you throw to exist, to deceive you. Even you, you do not believe yourself.You exist only by pushing the grid of your building when you return in your box of rat. You have the choice to leave. But to go where? Your horizon stops at the end of your street. There is never sun in your street. Large buildings protect you before plunging in the mouth of the subway. Do you still Know that some share pushes grass? You are afraid of the insects, of the birds. You are mutant. Then why to speak you about feelings? It would be necessary that you open the eyes, that you look at, to understand, open, be emotional, not to think more but of you. It is too much to require of you. You are the single person that your being still accepts. The others, all the others are hidden behind the trees of your forest. It pushed with the years putting your life in waste land. Most wild of the animals would be afraid to lose itself there in the blackness of these days without sun. You are there well. Also, the door of your large building pushes, hides behind his walls. Forget me. On the other side of the bars, I seize freedom, that which does you fear. How long, did I pass with you on the bad side of this grid? I do not have a figure. I know that it was too…

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Trop

Publié le 16 Nov 2012 | Aucun commentaire

La monotonie des jours pluvieux est venue suinter d’ennui sur les murs de ton immeuble. Tu les regardes dégouliner de ce dégoût qui te lasse. Tu pourrais fuir, t’enfuir. Mais, la lâcheté vient te gagner, te grignoter, te manger. Elle te met en miettes. Tes idées de révolte ne sont que des mots que tu jettes pour exister, te duper. Même toi, tu ne te crois pas.Tu n’existes qu’en poussant la grille de ton immeuble lorsque tu rentres dans ta case de rat. Tu as le choix de partir. Mais pour aller où ? Ton horizon s’arrête au bout de ta rue. Il n’y a jamais de soleil dans ta rue. Des grands immeubles t’en protègent avant de plonger dans la gueule du métro. Sais-tu encore que quelque part pousse de l’herbe ? Tu as peur des insectes, des oiseaux. Tu es un mutant. Alors pourquoi te parler de sentiments ? Il faudrait que tu ouvres les yeux, que tu regardes, pour comprendre, t’ouvrir, t’attendrir, ne plus penser qu’à toi. C’est trop te demander. Tu es l’unique personne que ton être accepte encore. Les autres, tous les autres sont cachés derrière les arbres de ta forêt. Elle a poussé avec les années mettant ta vie en friche. Les plus sauvages des animaux auraient peur de s’y perdre dans la noirceur de ces journées sans soleil. Tu y es bien. Aussi, pousse la porte de ton grand immeuble, cache-toi derrière ses murs. Oublie-moi. De l’autre côté des barreaux, je saisis la liberté, celle qui te fait peur. Combien de temps, ai-je passé avec toi du mauvais côté de cette grille ? Je n’ai pas de chiffre. Je sais que c’était trop…

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