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gothique et romantique

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Le voyage nocturne

Publié le 14 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Comme la nuit s’était étendue sur des plaines repues. Que la brume renvoyait les soupirs de ces terres humides. Je respirais l’imaginaire blanc de vestiges d’un ancien vide. Porteur des ultimes tremblements du jour et de leurs odeurs. Nous étions maquillés des oripeaux de plumes de corbeaux. Noirs sous l’emprise féconde d’une aspiration profonde. Nos doigts noués entre tous, le regard absent. Dans la nuit que nous allions découvrir. Sur des chevaux frénétiques trépignant de la parcourir.

Au-delà des marais verts et de leurs nénuphars. Endormis sur un tapis d’eaux stagnantes. Par-delà les montagnes éblouies et leurs neiges transies. Toboggans sur lequel glissaient des aigles et leurs fientes. J’ai parlé à leurs oreilles inattentives. Murmurant des mots qui ravivent. Les langueurs de nos nuits corrosives. Plus légères que les insomnies triomphantes. Peuplant le cimetière d’espérances inabouties. Pendantes et en lambeau sous les sabots de nos chevaux en folie.

Nous parlions entre nous des langues inexpressives. Acceptant l’absence de sentiments sur nos visages. Pour apprivoiser la mélancolie de nos pensées inattentives. Ou domestiquer les peurs de futurs radotages. J’ai pendu à une corde le vent et le temps. En laisse surveillant nos enfants. Les accrochant derrière nous à la queue de nos destriers. Nous bel équipage aux écumes vaporeuses. Corsetées de fils bleus et tissés. Sur le velours de nos capes radieuses.

Pourfendant l’opacité de forêts argentées. Où s’essoufflaient des faons et d’autres orphelins. Sur le tapis de feuilles orangées. D’un automne indien et de ses parfums. Dopant nos chevaux à l’éther d’airelles embaumées. J’ai à mes lèvres porté ce calice ailé. Goutant le nectar sophistiqué dont je me suis abreuvé. Sous le regard narquois d’hiboux et de quelques chouettes. Commères, pire parfois d’abominables mégères. A la pensée corrosive toujours armée d’une baïonnette.

Nous nous sommes enfuis vers des clairières lunaires. Ces trouées dans les forêts de nos âmes et de nos chimères. En regardant la lave couler des torrents et des rivières. J’ai eu l’envie de m’endormir, de courtiser ce soupir. D’un crépuscule ardent aux reflets d’argent. Il m’aurait apporté l’exil d’un temps flamboyant. Loin de cette cavalcade sans fin. Mais il n’y avait entre mes mains que la tristesse. Et l’impuissance corrosive d’un présent et de ses intenses faiblesses.

J’ai pensé à nos regards ébahis de nos premiers galops. Coupant la pénombre avec le tranchant d’un couteau. Fonçant vers un interdit aux multiples facettes. Nous avons côtoyé l’exquis de mes envies. La complicité de nos addictions violettes. En charmant nos spectres las et guéguerres. Nous ces hussards au sabre fier. Sans lien, ni regret, filant vers un azur sanguinaire. Cette impasse où le nocif nous attend et nous enlace.

J’ai invoqué les soleils des jours passés. J’ai piétiné notre absolu par fatalité. Soufflant dans un pipeau les premières notes d’un requiem. Sous l’œil narquois d’une nostalgie ingénue. Ne recevant en écho que le jet d’un anathème. Pendant que parmi les labours de cette fuite éperdue. Ont été ensemencées les graines de notre mélancolie. Qui pousseront plus tard sous les soleils noirs. Des nuits de bohèmes de nos désespoirs.

Alors dans un ultime stratagème. Au galop nous sommes rentrés sur nos chevaux. Pendant que se levait un matin blême. Sur l’horizon étendu de plaines repues. Nous avons franchi les portes des écuries. Sanctuaires où prospèrent les spectres de nos enfers. Pères de nos faiblesses, de nos extrêmes. Notre nuit s’est endormie sous des chrysanthèmes. Intimidé et frêle, pour la première fois, j’ai osé te dire « je t’aime ».

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Mélodie sur un pont interdit

Publié le 7 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Dans une errance fugitive, je cultive le présent. Cet instrument qui me retient au-dessus d’un vide. Envahissant aux visages tristes et candides. Mes fantômes d’hier sont de ceux-là. Quelque part marchant à petits pas. Dans un labyrinthe de feuilles et d’herbes. Ils se lamentent pour des riens.  Ânonnent des phrases sans verbes. Cultivent la fatalité de chaque matin.

Mélodie sur un pont interdit. Je n’irai pas sur l’autre rive. Boire leurs calices remplis de jalousie. Mais je lutterai contre cette lente dérive. En fantassin d’un combat assassin. Malgré cette douleur sourde et profonde. L’onde qui m’envahit et pour laquelle je succombe. A l’ambiance sinistre de catacombes. Ce temps creusant sa tombe. Dans l’agonie d’une époque sans envie.

J’irai dans le labyrinthe, les mains jointes. Par humilité ou par compromis. Entendre mes fantômes et comprendre. Si je deviendrais comme eux ? Si je devrais m’avilir face à eux ? Afin de les amadouer ou de les renier. Dans une lutte sans merci mais il en sera ainsi. Sous le soleil caractériel de nos haines fusionnelles. Pour suspendre l’instant larmoyant par nos larmes de sang.

Alors il en restera une vision aléatoire. Celle de donner à demain un vernis sans espoir. Celui de nos corps constitués d’inhumanité. Il existe peu de différence entre eux et moi. Nous avons signé ce compromis. Par souci de légiférer notre foi. En un texte fade et sans vie. Qui nous ressemble et nous assemble. Dans le dédale de ce labyrinthe. Où du silence s’échappent nos plaintes.

Se morfondre deviendra notre acte d’amour. Il ne restera que cette faiblesse pour suspendre. Une pénombre s’abattant sur nos tristes jours. Tendresse sans caresse. J’aime embrasser le fantasme qui transgresse. La mélancolie de notre paresse. Ce néant sans appel voluptueux comme une diablesse. Qui se confond avec le mirage de nos jouissances scélératesses.

Et dans un soupçon d’infini. Une déviation de notre temps. Nous irons musarder dans des champs de muguets. Aussi noirs que nos ciels s’endormant. Et sous l’ombre de chênes tentaculaires. Nous lirons des poèmes crépusculaires. Écrits avec les aurores boréales de nos transgressions. Fertilisant nos rancœurs et nos frustrations. Dans ce rituel factice de notre mansuétude. Le masque fauve qui cache notre platitude.

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Les lumières amnésiques

Publié le 31 Oct 2018 | Aucun commentaire

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Avec offense, je ressens la violence de nos lumières s’effaçant. Comme une ode à la pénombre s’embrasant. Dans le velours crépusculaire d’une pause assagie. Je me sens à peine aigri, tout juste transi. Parmi les éléments de cet ouragan bruissant. Entre les branches de notre arbre généalogique. Un matin peut-être, une nuit sûrement. Je partirai leur offrir mes larmes en otage. Alors que devenues amnésiques, elles me parleront d’outrages.

Mais comment leur rappeler ces teintes de l’été ? Cet orangé marqué sur ma peau bronzée. Comme le talisman d’un trésor sucré. Maintenant impuissant dans les frissons d’un automne arrivé. Effeuillées, elles se sont désavouées. Divorçant dans la corruption de nos contradictions. Elles ont épousé le sombre d’une nuit d’hiver. Les teintes éruptives de mes enfers. En rougissant sur l’athanor le fer. Du sang de mes aurores crépusculaires.

Je me sens délaissé, abandonné. Mélancolique par fatalité. Sur la peau, je porte la corrosion de nos relations. Blanchâtre et fantomatique. Je deviens empathique. Par obligation, par frustration. J’erre des nuits entières. Dans des chemins creux. Les yeux clos, les mains dans le dos. Frileux et malheureux. Nostalgique, je balaie l’instant d’un recul saisissant. Hier est devenu le temps d’un présent envahissant.

La platitude de nos relations est misérable. Elles en sont devenues inaltérables. Dans l’aube de ces matins laiteux. Étirant leurs fils dans la langueur de rêves fiévreux. Je l’accole à cette mélancolie qui m’habite. Avec les couleurs pastelles d’un calice sacrificiel. Mon sanctuaire d’un passé composite. En oripeaux comme un épouvantail aux oiseaux. Et, je me rappelle hier. Lorsque nous étions fiers.

Complices d’un soleil sur la plaine étendu. Dans la clarté d’un temps convenu. Où lascives nos nuits embrasaient nos amours. Brûlantes sous les orangers d’Andalousie. Je m’en souviens pour toujours. Tes yeux brûlaient d’envie, ton corps aussi. Il irradiait mon esprit. Conquis, j’ai murmuré au vent notre récit. Il a souri pensant à demain, à nos hivers. Aujourd’hui, je fleuris notre cimetière.

Mais je veux croire en d’autres matins. Plus tièdes, plus mutins. Quand nos lumières ne seront plus amnésiques. Quand nos rêves s’uniront d’une tendresse pudique. Alors dans le passé, j’irai puiser l’oubli. Pour abolir et recouvrir nos cicatrices. Avant que ne s’éteignent les vertiges de nos folies. Pendant que s’élèvera le chant  d’une cantatrice. C’est là que tu me proposeras que nous soyons amis.

Comme toujours, quand revient l’été. Depuis le temps, je m’y suis habitué. Avec posé sur nos faces le suaire de nos misères. Recouvrant le derme de nos infirmités. Comme un automne annonciateur de nos nuits d’hiver. Dans le cycle infernal de nos amours contrariés. Alors que s’enclenchera la répétition de nos insomnies. Vacillera la clarté d’une bougie. Veillant pudique et mélancolique. Sur nos lumières amnésiques.

 

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La nuit sur un fauteuil

Publié le 23 Oct 2018 | Aucun commentaire

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Ce sel sur nos plaies à vif. Comme la litière d’un désamour curatif. Je veux parler à tes yeux, caresser tes cheveux. Renvoyant à hier les chœurs de mauvaises rancœurs. Là à me morfondre sur nos états généraux. Marqués en rouge sang d’une transhumance poussive. En errance traînant sur des chemins, frottant des sabots. J’ai eu une vision tentaculaire et corrosive. Nous étions imaginatifs et hyperactifs. Peignant sur des toiles des mondes inoffensifs. Il pleuvait ou il neigeait, nous étions affectifs. L’un collés à l’autre, prêts à se regarder.

Et le torrent éruptif de nos fractures élastiques. A balayé le sable de tout compromis. J’ai avalé des fruits allopathiques. Ainsi sont nés nos rêves antibiotiques. Éliminant nos fantômes emblématiques. Nous les avons accompagnés en terre. Fer contre fer, recouverts d’une dernière pierre. J’ai serré la main de nos désespoirs. J’ai embrassé les cyclones de trottoirs. Venus de si loin du fond du couloir. Abyssal où nous sommes au bord d’un plongeoir. Nous irons nourrir les loups de nos rages frénétiques. Comme si nous étions de sombres hérétiques.

Ce sel sur nos plaies à vif. Trace le cercle d’un anneau inexpressif. Porté autour du doigt, comme un talisman froid. J’écoute le son rauque de nos plaintes désabusées. Je choie ces nuits sur un fauteuil de cuir habillé. A observer les lents mouvements de notre néant. Je parle de cette mélancolie improductive. En nous qui devient invasive et excessive. Nos sens vagabondant dans tous les sens. Essence d’un bûcher où se consument nos carences. Dis-moi si nos corps ont aimé. Le contact sacré de se parler ?

Et le torrent éruptif de nos fractures élastiques. S’est approprié le droit de devenir allégorique. Projetant sur un écran noir son bon vouloir. Je t’ai vue grelotter ou même chantonner. Le refrain de nos jours passés et embaumés. Moi, spectateur unique et asymétrique. Fataliste aussi. Comme si. Tout était fini. Dans l’arabesque d’un arc en ciel archéologique. Je suis allé frapper aux portes de platine. En archiviste de nos heures câlines. Recevant l’accueil froid d’autrefois.

Alors, je courtise l’imprévisible, la douce éléphantine. De mes nuits sombres aux infusions d’églantines. Les fruits d’un printemps imaginaire. Nostalgique, il restera à jamais crépusculaire. J’aime ce temps, ce serment. Envahissant et tremblant. Sans faire semblant. Il reste du pacte du silence. Le cri ahurissant d’un rêve assagi. Je suis en transe. Nous deux comme un artifice. Poussant à son extrémité le vice. De tournoyer, de s’approcher, de se détester. Pour se réconcilier, mieux se repousser. J’en ai rêvé. Ce fut notre fatalité.

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Un ciel bleu angélique

Publié le 15 Oct 2018 | Aucun commentaire

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Dans la brume d’un ciel bleu angélique. Parmi les vapeurs de reliquats fatidiques. Sur le derme de ta peau magnifique. Je m’égare dans un labyrinthe démoniaque. Hagard et voué au hasard. Enveloppé de cette ombre tentaculaire. Aphrodisiaque de mes nuits crépusculaires. Quand ton regard s’abat sur mes pénombres. Lorsque s’ouvrent mes cicatrices artificielles. S’illuminant de lueurs sombres. Fragments de mes effractions caractérielles.

Là dans cet instant en fusion quand la lave se boit en addiction. Je m’accroche à nos tremblements. Méprisant l’horizon ; crachant sur notre abdication. Et je donne à l’instant la valeur d’un tournoiement. Infernal et banal dans l’obsession infinitésimale. Que tout est rien et nous sans fin. Pendant qu’il ne reste rien pour se projeter jusqu’à demain. J’aime la vacuité de nos fragilités. Les crises intérieures de nos failles. Taillées dans de l’amertume en pagaille.

Agglomérées dans le cercle froid et aseptisé. D’une lune égarée et de blanc maquillée. Clown triste buvard de nos infirmités. Prends ma main, courons pour oublier. Le calice de nos beuveries frelatées. Lorsque chaque mouvement irradiait. Quand nos corps lourds s’effondraient. Libérés et prêts à recommencer. Instants qui définirent le temps. Forgèrent le moment envoutant. De briser le cristal de notre humanité.

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