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gothique et romantique

Bienvenue

Derrière le rideau de pluie

Publié le 25 Fév 2019 | Aucun commentaire

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Je te parle d’instabilité. Tu me réponds précarité. Dans la déstructuration de notre passé décomposé. Des mouettes sur un tas de fumier. Le ressac d’algues pétrifiées. Combien de silences atomisés ? Tant de fragilités éparpillées ? Sur la paume de nos mains contractées. En regardant le sang se coaguler. En estampillant ce label irradié. Du sceau de nos pensées chloroformées. Je hais ces morsures avérées, leur inhumanité. Ces transports violents et instantanés. Comment les freiner ? Alors qu’ils ondulent dans un temps mordoré. Mangent un présent lyophilisé. En jurant ne plus jamais recommencer. Dis-moi pourquoi je ne les ai pas vus arriver ?  Je me mens par complaisance avérée. Otage de leur avoir abandonné toutes les clés. Pour me reposer par facilité. En fermant les yeux par complicité. En oubliant surtout de s’aimer.

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Un autre temps

Publié le 18 Fév 2019 | Aucun commentaire

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Sur la peau morte du parchemin de nos vies. J’ai oublié un point ou peut-être une virgule. Une pause de silence dans le tourbillon infini. Et contraint parmi nos grimaces ridicules. Je me souviens qu’il ne me reste plus rien. Que les miettes et les poussières de concessions joyeuses. Les apostrophes de luttes féroces et tapageuses. Sur le lit de nos existences éreintées. Alors que nous étions assoiffés à jamais. Des liqueurs précieuses de notre bonheur.

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On oublie tout

Publié le 5 Fév 2019 | Aucun commentaire

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On oublie tout. Comme ça. Sur un coup de tête. On oublie tout. Maintenant et là. Inouï ou bête. On oublie tout. Pour faire la fête. Comme des fous. En cet instant qui bouleversera. Ce qui était défini. Comme une réalité. En couleur sépia. Ou comme un tout. Irréversible et qui consignera. Le rêve ébloui. Des émotions d’une nuit.

On oublie tout. Comme ça. Méprisant hier. En un instant. Sans regret amer. Juste le présent. Maintenant et là. On oublie tout. Comme ça. Par provocation. Et croire en l’illusion. Que tout était faux. Pendu à un poteau. Maintenant et là. On oublie tout. Comme ça. Jusqu’au bout. Sans imprécation. Par rébellion. En se laissant aller. Portés par les alizées.

On oublie tout. Comme ça. Le besoin d’un renouveau. On oublie tout. Maintenant et là. On oublie tout. Changeant de peau. Délaissant la dépendance. Embrassant la transe. Vierge d’un étrange paradis. On oublie tout. Comme ça. Courant vers lui. Maintenant et là. Avec son goût de sucrerie.

On oublie tout. Comme ça. Une main sur les yeux. On oublie tout. Maintenant et là. En faisant ce vœu. Irrationnel d’être une hirondelle. On oubliera tout. Là-haut dans le vent. Planant dans les courants. Méprisant les trous. Placés devant nous. On oubliera tout. Maintenant et là. Comme ça. On oubliera tout.

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La plaine de neige

Publié le 30 Jan 2019 | Aucun commentaire

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J’ai dans les yeux des images d’hier. Sans parvenir à me souvenir. Sont-elles noires ou rousses ? Ont-elles encore des saveurs ou des odeurs ? Amères, je les imagine diffuses et douces. Une tendresse, un attachement à leur totem. Elles sont ce qui me reste des choses que j’aime. Cette sensations guide mes pas sur la plaine de neige. En ce soir de pénombre qui me protège. Des lumières vives d’un jour que j’abhorre. Je progresse dans cette mélancolie que j’adore. Puisant dans l’inutile ce sentiment fragile. D’être une particule invisible et inaccessible.

J’ai dans les yeux des images d’hier. Les traces de mes pas sur la plaine de neige. Le vent, le froid, les hurlements des chiens, cet absolu. La morsure du temps, mes sens pris en étau dans un piège. Nu et sans abri dans la futilité de mes empressements. J’oublie comme si la présence de ce rien n’enfantait que des poussières. En faisant semblant de n’être qu’une variation particulière. Un fragment inutile et suranné posé de manière intemporelle. Sur la voie lactée de promesses infusées et immatérielles.

J’ai dans les yeux des images d’hier. Tristes et éblouies. Chapardant au vide ce qui nourrit son vertige de l’infini. Se protégeant derrière un voile mystérieux. Dressé devant mes pas lents et paresseux. Cette façon d’hiberner qui me protège. En laissant des traces sur la plaine de neige. Comme des petits cailloux pour un jour revenir. En arrière dans cette tentation de se souvenir. D’un temps embaumé que l’on ne pourra retrouver. Mes rêves sont les mensonges que j’aime fabriquer. Pour ne pas éroder ce fil avec le passé.

J’ai dans les yeux des images d’hier. Elles m’habitent, me hantent, résistent. Fières elles refusent de se laisser aller, de mourir. Refusant la nouveauté de ces journées. Vécues pour oublier et expurger. Ensevelir ce qui ne sera plus jamais. Une progression immaculée sur la plaine de neige. J’abrège ce temps en me grisant du froid et du vent. Fouettant le visage et les sens en flagellant. Ma mémoire qui hurle parfois de désespoir. En projetant ses fantômes crépusculaires dans le noir.

J’ai dans les yeux les images d’hier. Tous ces pas lents si souvent s’en allant. Sur la plaine de neige vers des cimetières. Transfuges d’un passé ou d’un présent. Liens entre ce qui fut et ce qui est. Dans l’immobilité et la volatilité de tant de sentiments. Une rébellion, une soumission, de la frustration. Et cet espoir qu’au bout brilleront des soleils. Chauds à nul autre sans pareil. Comme une promesse dans l’allégresse. D’abandonner ces regrets au fond d’ornières. Avec dans les yeux embués les images d’hier.

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Silence

Publié le 23 Jan 2019 | Aucun commentaire

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J’ai la nostalgie de ce temps insouciant où il n’y avait que le silence en écho à ma souffrance. Ces longues plaines plates accablées de chaleur sous un voile de pâleur. Qui atténuait à l’infini le chahut de mes doutes et de leurs outrances. Il y avait parfois un peu de vent apportant quelques embruns et leurs humeurs. Tout n’était que paresse et illusion dans un cocon d’allégresse et de compromission. J’aimais cette sensation d’un équilibre précaire entre le futile et l’impossible. Fabricant cet instant particulier d’être le somnambule d’un rêve imprévisible.

Il n’avait de frontière que le réveil de mes sommeils tardifs. Quand depuis longtemps le coq s’était recroquevillé dans une position de prostration. Après une complainte matinale portant ses nerfs à vif. Face à la solitude et au désintérêt de sa partition. Je ne l’avais pas entendu pris par les chimères de caprices féériques. Ce rêve intense et castrateur agitant le ressac de mes larmes invisibles. Dans la tiédeur d’une nuit aux accents dramatiques. Lorsque les sentiments et les fureurs sont intraduisibles. Et que l’avenir s’ouvrira sur un matin de frugalité admissible.

Alors, je caressais le souvenir du rêve et de ses rives gelées. Là, où s’endorment les vagues scélérates et leurs murs blancs. Balayant l’horizon en dansant sur les océans et parmi leurs courants. Je me rappelais ces silences violents et envahissants. Il y avait ces oiseaux et leurs becs tranchant comme des ciseaux. Le rideau ouvrant sur d’autres mondes où s’endort ma mélancolie. Dans l’apesanteur d’un néant protecteur. J’allais dans ce magma en particule immobile. Les sens en éveil pour me rappeler. La tiédeur de ce bienêtre indicible. A jamais inscrit dans mes gènes et mon ADN.

Cet ailleurs devint une part intérieure. De mes nuits profondes où les soleils noirs sont les veilleurs. D’un temps calme et précis quand les abeilles butinent le nectar de fleurs. Dont chaque matin je goûte le miel  en marchant sur le chemin. D’escapades frugales parmi des sarments de vignes. Sinuant entre des gouttes de pluie avant le soleil de l’après-midi. Recherchant dans les  odeurs de la terre ce parfum qui souligne. Le relais invisible entre la nuit et ma mélancolie. Toutes deux complices et narcissiques, elles hantent cet infini. Ce temps insouciant où il n’y avait que le silence en écho à ma souffrance.

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