Le couloir est noir. J’avance en ayant peur. Je trébuche. Je ne peux crier. Je me sens faible, fragile, sensible. Puis au loin, une forme de lumière apparaît. Une ombre. Qui n’est pas agressive. Qui me repose. Elle m’alanguit. La fébrilité me quitte. Je suis en paix. Je m’approche. Je vois ton visage. Il me sourit. Jamais l’on ne m’a souri ainsi.
Lire la suiteJe me suis endormi cette nuit. Cela ne me porte plus peine. Ce soir, tu viendras me chercher. Le cauchemar m’emportera dans la vase clos de ce long couloir. J’ai souvent pensé qu’il avait été mon premier chemin. La toute première fois me conduisant vers toi.
Lire la suiteJe me suis assoupi cette nuit. J’en ai pris l’habitude. Je joue avec cette incertitude. Complice avérée de mon ennui, elle dicte le rythme de mes journées. Dans des pauses saccadées lorsque mon cœur n’aspire qu’à courir vers toi. Pour reconstruire tout ce qui a été détruit. En ce jour où nous avons voulu prendre possession de notre corps, de nos esprits.
Une lutte à mort contre l’usage et les bonnes manières. Un pâle reflet
Lire la suiteC’est cruel de nous définir comme des choses immatérielles. Mais, il faut bien se résoudre au vraisemblable au réel. Bien qu’il soir artificiel. Nos deux corps transfigurés selon la grâce et le désir de nos créateurs. Ces génies du mal qui se pensaient des bienfaiteurs.
La fausse bonne idée qui est toi et moi.
Je tangue, perdu dans les limbes synthétiques de nos liquides amniotiques. J’ai ce goût chimique dans la bouche. Je ne suis pas libre. Je ne l’ai jamais été. Toi non plus. Mais nous l’avons cru. Dans des jardins extraordinaires que nous pensions ordinaires. Ils n’étaient pourtant qu’imaginaires et secondaires. Fruits des enzymes instillés dans nos cerveaux. Par des géniteurs castrateurs.
Alors, en ce matin, je me suis une nouvelle fois relevé.
Lire la suiteJe hais les journées lumineuses, les soleils qui rendent les gens dispendieux. Je déteste ces heures luminescentes et flamboyantes. Je rase les murs en portant le poids de ma solitude. Elle vit et vibre en moi. Depuis notre rupture. Que j’endure comme une fatalité. Nos vies n’étaient que cela. Elles étaient des embryons hystériques, juste de simples expériences.
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