Je pourrais te parler des tourments
D’une âme qui s’égare en s’isolant
Parmi des terres hostiles et jaunies
D’un soleil de canicule enflammant
Les jours, les blés et les nuits aussi
Mais saurais-tu entendre, m’écouter ?
Accepter que je puisse t’apprivoiser ?
Ces questions sont des concessions
Aux vertiges de l’insolence et de l’ignorance
Parle-moi de ce qui nourrit ta passion ?
Je parle au vide, je m’adresse au néant
Je m’abandonne glissant parmi le vent
Cherchant l’ivresse de ses tournoiements
Je nargue l’attente infinie d’hier
Par le présent gris d’un cimetière
Ainsi se fabrique un oubli
Relatif et transis aussi
Il reste le froid, le rien
Cet absolu qui maintient
L’absence, engendre l’errance
Lire la suiteJ’erre sans audace sur une trace
Celle de mes passions qui s’effacent
En souverain d’un monde sans face
Je ressens cet appel vivace
Ce besoin étrangement tenace
De planer là-haut parmi les rapaces
Jugeant des viscères par contumace
J’écoute leurs propos salaces
En donnant un coup d’aile efficace
Je plonge vers la terre d’en face
Afin de rentrer dans ma carapace
Me laissant l’enfer d’un vide perspicace
Je vois dans la glace
Le reflet d’une noirceur pugnace
S’effritant en cristaux qui me glacent
Un monde aux couleurs tenaces
Volte-face ou grimace ?
Ces variations m’agacent
Je pourrais fuir sans grâce
Rester ébahi devant une rosace
Ou bien faire des grimaces
Une boite en carton comme palace
Mon univers bouge, se déplace
Ne me laissant qu’une vision fugace
Lire la suiteToi belle étrangère
J’ai eu une vision particulière
Timide et fière
Tu m’as charmée, j’ai succombé
Comme un roseau, je me plierai
A demi mot, contre ta peau
Je partirai sur un vaisseau
Pour t’offrir des joyaux
Fais-moi rire ou pleurer
Tant qu’il reste l’espoir d’aimer
Plus haut que volent les éperviers
Narguant ce soleil émerveillé
J’ai en moi ses éclats
Ses luttes, ses fracas
Alors qu’ici bas, il y a
L’amour entre tes bras
Lire la suiteVertige, cacophonie, exagération, folie
Je cours après une image vaine
Elle transfigure ma douleur, mes peines
Le soir s’habille de velours, de noir
Belle, n’aime pas les dentelles
Vertige, frénésie, passion, folie
Je lui dédie un poème, un songe
Rouillé par ce mal qui me ronge
Elle, dans une barque s’en allant
Moi, sur la rive la pleurant
Lire la suiteJ’ai oublié l’heure qu’il était. J’ai oublié le temps qu’il faisait
Quand le cerf volant planait au-dessus du volcan
Qu’il faisait des arabesques presque burlesques
Toi et moi l’applaudissant. Parle-moi de nous
Ce nous qui forme notre tout
Je suis pacifiste. Tu es optimiste
Je cultive des olives. Tu produits des radis
On parle environnement. En avalant des médicaments
Rouges bleus électriques
Nous sommes romantiques
Qui a raison, qui a tort ?
Dormons en sculptant nos désaccords
Lire la suiteThis site is protected by wp-copyrightpro.com
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