Je goûte à la virtuosité de nos absolus
Dans le boudoir de nos corps étendus
Sur les rives asséchées de mers intérieures
Quand s’élève l’aurore de matins supérieurs
Où s’étendent vertueuses quelques promesses
Apostrophant les ossements de nos faiblesses
Il en sera ainsi de nos compromis insoumis
Qui pleurent nos paradis interdits, nos folies
Lire la suiteJ’ai la mélancolie de croire aux abus des instants d’hier
Cherchant dans le blé du passé une ode fière et altière
M’emportant sur des vagues où s’évapore la transparence
De visages irréelles agrémentés d’usures d’invraisemblances
Il en est ainsi comme d’une ode joyeuse et inexpliquée
Fratricide quand copulent les gouttelettes de nostalgie
Parmi les immensités boisées où rodent les loups affamés
Humant l’air de sable aux grains virevoltant gais et ravis
Sous le soleil caniculaire de nos hivers crépusculaires
Ils sont en moi brûlants, vertes sont leurs arabesques
Bleutées et zébrées d’un arc en ciel dessinant une fresque
Je me pends, me suspends à ses courbes, glissant
Sur l’immense toboggan dans l’enivrement d’un enfant
Lire la suiteSerai-je le papillon vertueux narguant l’inutile ?
Battant des ailes parmi les tumeurs extensibles
De certains émois fictifs exorcisant l’immobile
Quand nos âmes s’ébattent complices et sensibles
J’invoque une attente en gage de fureur quand brûle
Les petits cris de nos haines qui hululent, pullulent
Embarquées sur des nénuphars pompeux et amoureux
Tandis que sur la pénombre tombent les larmes des cieux
En gouttes de sang s’abattant sur le lac noir et salé
Là où nos cœurs glissaient dans des barques enrubannées
J’ai ce passé en moi, habillé de transitions exaspérées
Je vois la brume et le malt de ces corps étranges et profanés
Je bois ce calice comme un enfant naïf et fragile
Suis-je ce papillon vertueux narguant l’inutile ?
Lire la suiteDans le regard de l’immature, l’éternel dort
Du bout de ses ailes fugace, volage, électrisé
Survolant les extrêmes de coquillages bleutés
Les cieux plissés d’un cristal aux reflets d’or
Sans appel, dans la tourmente de nos maux
Je crie, je m’emporte dans le parjure extrême
De courir après l’inutile, d’être juste trop haut
Sur l’échelle de l’exaspération vibrant elle même
De nos frissons terrifiants et unanimement effacés
Dis-moi où hier nous sommes allés nous oublier ?
Lire la suiteUtopie de mes cauchemars aux couleurs vermeilles
Dans l’écrin intemporel de mes humeurs sans appel
S’endormant sur des lacs immatures où l’éternel
Se berce de sensations immatérielles et fraternelles
J’entends leurs rumeurs dans la somnolence d’un ciel
Aux abords coupant lorsque mon cœur devient fusionnel
Aux hivers neigeux, mélancoliques de ces abandons usuels
Je croiserai ton regard, toucherai tes doigts, lécherai le miel
D’une vague pénétrante, s’écrasant sur les fleurs d’une tonnelle
Où copulent nos expressions arrogantes quand l’utopie nous unit
Et que fleurissent les cauchemars immatures d’une nuit transie
Je pleure l’instant présent amputé des viscères de ce vieux rappel
J’implore le moment d’être vif, réincarné dans ce qui fut notre vie
Parmi l’écrin intemporel de mes cauchemars et de leurs utopies
Je m’endors et succombe à l’esprit de nos unions extra sensorielles
Elles rugissent, frémissent lorsque se déploient nos bras, nos ailes
Regarde l’abrupt de cette falaise, en bas le vide, là-bas le ciel
Dormons, rêvons jusqu’à l’extrême de ces impertinences caractérielles
Il en est ainsi comme un fruit rempli des enzymes de notre ennui
Fragile, presque pourri, tentateur de ce goût sucré qui nous envahit
J’étire la langueur de nos attentes dans un fil inactif et rebelle
Alors que se dessinent des visions inexpressives et immatérielles
Ouvre, saisit l’écrin intemporel de nos humeurs sans appel
Elles sont les utopies de nos cauchemars aux couleurs vermeilles
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